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"La place Stanislas c'est quelque-chose !"

LNH - Publié le 30 novembre 2017 à 13h49
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Au tour de Yann Ducreux de nous conter son parcours avec Nancy, dont il est le capitaine cette saison.

Ma première licence

Je passe ma sixième saison ici donc ça remonte à la saison 2012/2013. Je sortais d'une année compliquée avec Nanterre qui se cassait un peu la figure. Les dirigeants m'ont contacté et je n'ai pas hésité. Depuis, Nancy est devenu une terre d'accueil pour anciens Chambériens (rires). A l'époque il y avait Stéphane Chardon qui jouait là depuis depuis deux ans et Simon Mayayo et Antoine Blanc ont rejoint l'équipe. Pour ma part, je me suis vite senti bien ici à Nancy. Je sortais d'une expérience difficile en région parisienne et la ville nous a tout de suite plu, tout comme le club. Les dirigeants, cette athmosphère familiale ont fait que je me sente bien ici d'année en année. 

Mon coach le plus marquant

Je n'ai eu que deux donc je vais dire le coach actuel, Stéphane Plantin. C'est lui qui m'a remis le capitanat et qui a fait aussi que mes performances soient de plus en plus importantes en me donnant de plus en plus de responsabilités. Le fait qu'il ait été ailier aide un peu aussi, il connaît les spécifités du poste, notamment quand les ballons n'arrivent pas (sourire). Il connaît cette frustration, même s'il n'est pas tout le temps derrière nous non plus. 

Mon meilleur ami au club

J'en ai eu plusieurs (sourire). Il y a eu des phases, des joueurs qui sont partis. Cela dépend du cycle. Au début, je m'entendais très bien avec Pierre Andry ou Kader Rahim. Il y a eu aussi Hadrien Ramont qui joue désormais à Saran. Maintenant, on peut parler de Simon Mayayo ou Antoine Blanc mais aussi Adrien Ballet qui est parti cet été. Je n'ai pas qu'un seul ami, on est une équipe avant tout (rires). 

Le meilleur joueur passé par le club

Senjin Kratovic. Ce qui m'a impressionné c'est son professionalisme. Plus les années passaient, plus il affinait son mode de vie, son hygiène. Il avait une sacré polyvalence sur les postes de demi-centre ou arrière gauche. Il était à la fois passeur et buteur. Il a dû être chaque saison meilleur buteur du club. Offensivement, c'était très très fort, avec un sacré poignet. 

Mon plus beau but

L'année dernière, à Cherbourg. Obrad (Ivezic) fait un arrêt et me fait la relance direct en kung-fu et je fais un tir dans le dos sur Fulop. Quand je rouvre les yeux il y a but donc c'était pas mal (sourire). 

Mon meilleur souvenir

C'est quelque-chose que l'on va sûrement revivre dans quelques jours puisque c'était un match de Coupe de France face à Paris. On avait réussi à remplir Gentilly, la salle du basket, en vendant les 5 500 places en 6h. Ca prouve qu'il y a une appétence pour le handball dans cette ville. On a fait une très belle fête. Après des bons souvenirs il y en a après chaque victoire mais malheureusement cette saison on n'arrive pas à les enchaîner... J'espère que ça va venir tout de même. 

Mon pire souvenir

Je n'en ai pas vraiment. Après, j'ai le souvenir de quelques fessées pris à la maison, notamment face à Ivry et Massy il y a trois et deux ans. Ce n'est jamais très agréable de prendre une piquette devant son public... 

Mon meilleur spot

Instagram de la ville de Nancy

La place Stan' ! Nancy n'est pas très grand mais la place Stanislas c'est quelque-chose. C'est vraiment magnifique. 

Ma plus belle anecdote

Il y en a pas mal mais je vais citer la caisse noire de la saison dernière. On a fait un "foot-bulle" en Allemagne et c'était vraiment très drôle. C'était un peu le bordel mais avec la bulle, ça donne pas mal de gamelles et de moment sympas. 

Be. C.

Crédits photos: Pierre Rolin/George Cantarutti/GNMHB