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Euro 2018: A qui la médaille d'or ?

LNH - Publié le 27 janvier 2018 à 19h38
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Alors que la France affrontera le Danemark pour la 3e place à 18h, la finale de l’Euro 2018 est programmée pour 20h30 et opposera l’Espagne à la Suède. Qui décrochera l’or ?

Ce n’est pas un duel de miraculés, mais presque. Défaite à trois reprises (Islande, France, Norvège) avant les demi-finales, la Suède affronte l’Espagne, deux défaites (Danemark et Slovénie), ce dimanche, en finale de l’Euro 2018. "Comme nous, la Suède n’était forcément placée parmi les favoris pour aller en finale. Ils ont un parcours un peu comme le nôtre avec des défaites dans les tours précédents, remarque Ferran Solé, l’ailier droit de Toulouse. Mais au final, comme nous, ils ont réussi à sortir plus fort de ces épreuves et se retrouver à jouer pour la médaille d’or."

Une médaille d’or qui échappe inlassablement à l’Espagne puisque les Ibères cumulent quatre défaites en finale en autant de participations (1996, 1998, 2006, 2016). Il y a deux saisons, c’était l’Allemagne qui avait pris largement le dessus (24-17). "Il y a deux ans, on était déjà contents d’être arrivés en finale. Là c’est différent, on est prévenus", glisse Eduardo Gurbindo, l’arrière droit de Nantes. "Et puis les statistiques sont faites pour être contredites, sourit Daniel Samriento, le demi-centre de Saint-Raphaël. La défaite d’il y a deux ans nous reste un peu sur le coeur. On veut vraiment effacer ça."

Un cinquième titre pour la Suède ?

Et pour aborder une finale, quoi de mieux qu’une victoire en demi-finale face à la France ? "On a gagné contre la meilleure équipe de handball de l’histoire. On a réalisé un match parfait, et ça nous donne encore plus de confiance", estime le Varois, alors que les Espagnols comptent s’appuyer sur les mêmes ingrédients pour dominer les Scandinaves. "Je pense que ce sera un match équilibré, note David Balaguer, l’ailier droit de Nantes. Ils vont tenter de jouer vitre les ballons, mais ça peut être une de nos forces aussi." Même son de cliche chez son coéquipier au « H ». "Tout va se jouer sur des petits détails, il va falloir faire le moins d’erreurs possible", ajoute Gurbindo.

Dans le camp d’en face, la Suède ne s’attendait être pareil fête. Handicapée par les blessures, notamment sur le poste d’arrière droit, et sauvée par la France juste avant les demies, la formation scandinave a sorti un gros match pour éliminer le Danemark (34-35, ap). "On a vraiment notre place jusque-là. Des joueurs sont sortis du chapeau quand on a eu des blessés. Chacun a su saisir sa chance, sourit Fredric Pettersson, le pivot de Toulouse. On a fait preuve d’un état d’esprit remarquable pour en arriver là." Et le programme sera le même pour tenter d’ajouter un 5e titre au palmarès suédois après ceux décrochés en 1996, 1998, 2000 et 2002. "Je ne vais pas être original mais ce sera la défense et les gardiens. Ca nous permettra d’avoir un maximum de ballons faciles en contre-attaque", conclut Jesper Nieslen, le pivot de Paris. 

Benoît Conta, à Zagreb (Croatie)