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Strasbourg veut participer à la fête

LNH - Publié le 06 août 2018 à 18h40
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La saison de Proligue reprendra ses droits le 14 septembre prochain. En attendant cette reprise, nous vous présentons un à un tous les acteurs d’un exercice qui s’annonce d’ores et déjà passionnant. Deuxième épisode ce mardi, avec Strasbourg.

"Un bilan positif"

Deuxième équipe « VAP » derrière Grenoble, Strasbourg a composté son ticket pour la Proligue avant la fin de saison. "Le bilan est positif, estime Bruno Boesch, le coach alsacien. On avait fait un vrai pari dans la construction de l’équipe avec un groupe réduit et le fait d’avoir, sur 15 joueurs, cinq de moins de 20 ans. Tout ça a bien fonctionné. Après nous avons un peu lâché les deux derniers matches puisque mathématiquement, notre montée était acquise. On avait beaucoup tiré sur les joueurs cadres et on ne voulait pas insister pour ne pas blesser les joueurs. Du coup on a terminé troisième après avoir longtemps occupé la deuxième place." Reste désormais à ingérer un gros été de travail. "Tout ça se fait un peu dans la souffrance, surtout pour les dirigeants, note le technicien. Il faut construire, se structurer. On sait très bien qu’avec notre budget on fera figure de petit poucet."

"Pas de révolution"

Le supporters de l’ESSAHB ne seront pas dépaysés, à l’heure de retrouver leur équipe le 14 septembre prochain. "Quand on a construit l’équipe l’an passé, l’idée était de la composer avec un noyau dur de joueurs pouvant rester des cadres en Proligue. On est restés là-dessus et on n’a pas fait une révolution. On a remplacé les joueurs partis avec des joueurs plus expérimentés et on continue de faire confiance aux jeunes", détaille Bruno Boesch, alors que Zlatko Daskaloski (Struga, MAC) et Tom Robyns (Hasselt, BEL) ont rejoint son effectif. 

"Ne pas nourrir de complexes"

Sans surprise, Strasbourg visera le maintien en Proligue la saison prochaine. "On sait que c’est un championnat de plus en plus difficile puisque la marge entre la dernière équipe qualifiée pour les playoffs et la première reléguée est de plus en plus faible, note le coach alsacien. Il faut penser que ça va être difficile mais il ne faut pas non plus nourrir de complexes et se satisfaire d’être là. Il ne faut pas regarder la fête mais y participer. Il y a 4 ans, on avait fait la navette mais on avait aussi appris un certain nombre de choses. Depuis la Proligue a avancé, notamment depuis l’intégration de la LNH, avec des équipes de plus en plus fortes. A nous de trouver notre place."

Be. C.

Crédit photo: ESSAHB