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#Final4CDL-Chelle: "On ne part pas la tête basse"

LNH - Publié le 09 mars 2016 à 11h18
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Capitaine de Toulouse, Pierrick Chelle revient pour nous sur le début d’année 2016 de son équipe, et du Final4 de Coupe de la Ligue qui verra le Fenix affronter le PSG, samedi, en demi-finales.

Pierrick, un mot pour commencer sur le début d’année de Toulouse ?
C’est un peu mitigé. On voulait vraiment faire quelque-chose et basculer dans le haut du classement. On avait deux déplacements parisiens, à Créteil (31-31) et Ivry (33-29), et on n’a réussi à ne ramener qu’un seul point. On a des regrets, c’est dommage. Après, on a bien réagi face à Cesson (31-26), et ça nous a fait du bien au moral.

Comment abordez-vous le rendez-vous de ce Final4 de Coupe de la Ligue ?
On l’aborde avec beaucoup d’ambition. On l’aborde avec la même envie que l’année passée, même si l’opposition ne sera pas la même puisqu’on affronte le PSG. On ne va pas se poser énormément de questions sur cette équipe. On sait qu'ils sont favoris. A nous de mettre de la volonté tout au long du match. On les a rencontrés en première partie de saison, où l’on avait vraiment bien joué pendant 45 minutes avant de complètement exploser (33-38). On sait que si on veut avoir une chance, il ne faudra pas louper le coche. Mais on ne part pas la tête basse.

"L'an passé ? Un moment très étrange..."

Comptez-vous sur un supplément de fraîcheur, puisque le PSG a joué dimanche en Ligue des champions, et jouera ce mercredi face à Tremblay ?
On a plus de temps pour se préparer, c’est sûr. Ils ont joué un gros match dimanche, avec énormément d’intensité. Ca peut être un plus pour nous. Mais ils ont l’habitude d’enchaîner les matches. Mais peut-être aussi que cette éventuelle faiblesse n’arrivera que le dimanche, et non le samedi. Ce que je sais, c’est que nous, on aura fait du bon boulot avant d’aborder ce match.

Plus personnellement, quel souvenir gardez-vous du Final4 de l’an passé, durant lequel vous aviez subi une rupture des ligaments croisés du genou ?
C’est vraiment un moment étrange pour moi. Il y avait énormément d’envie car le tirage était abordable (Toulouse-Dunkerque en demies, puis Toulouse-Nantes en finale, ndlr). On avait vraiment fait une belle demi-finale (victoire 31-26), mais au final, il s’est passé ce qu’il s’est passé avec ma blessure, mais aussi celles de Jérôme Fernandez et Danijel Andjelkovic. Ca a été très frustrant. Au final, ça reste un moment fort en émotion, qui s’est fini négativement avec toutes ces blessures.

Vous avez fait votre retour en ce début d’année, comment vous sentez-vous ?
Ca va. J’ai repris en douceur en janvier avec la préparation et quelques matches amicaux. Le plus dur c’est de reprendre le rythme du match officiel, qui est complètement différent de ce qu’on peut faire en rééducation ou à l’entraînement. J’essaie de ne pas me mettre trop de pression, et d’y aller calmement pour franchir les caps. Il y a encore du travail à faire, mais tout se passe bien. J’ai hâte d’enchaîner les matches et les performances de haut niveau.

Be. C.