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Gilbert: "Se qualifier pour le Final4, c'est un cadeau que l'on se fait"

LNH - Publié le 13 mars 2018 à 16h12
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Maxime Gilbert, le demi-centre de Toulouse, revient sur la demi-finale qui opposera le Fenix à Istres, samedi, à Metz, dans le cadre du Final4 de Coupe de la Ligue by Lidl.

Maxime, un mot pour commencer sur votre revers concédé à Tremblay la semaine passée (34-31) ?
Pour nous ça a été une contre-performance car on avait l’ambition d’aller chercher des points. Après c’est digéré, l’esprit est au Final4. A nous de nous baser sur nos erreurs commises à Tremblay pour aborder cette demi-finale face à Istres. 

L’esprit est désormais entièrement tourné vers Metz…
Oui complètement. Dès lundi, on a démarré cette semaine pour préparer ce match face à Istres. On a coeur de se qualifier pour la finale en mettant tous les ingrédients pour l’emporter.

Y a-t-il l’envie d’effacer le souvenir du Final4 2016, lorsque vous aviez été éliminés en demies par Paris (31-45) ?
(sourire) C’est un mauvais souvenir en effet. C’est toujours un cadeau que l’on se fait de se qualifier pour un Final4. Mais à l’époque on s’était fait croquer par cette équipe de Paris et on avait fait un non-match de notre côté. Ca avait donné une fessée dont on est plusieurs à se rappeler. Alors si on pouvait cette image que l’on avait donné il y a deux, on va s’y atteler... 

Un mot sur votre parcours, et cette élimination de Montpellier en quarts de finale (31-30)… 
C’est une victoire qui tombait très bien car on était dans une mauvaise passe avec plusieurs défaites, des blessés... On a d’ailleurs deux joueurs qui se blessent la veille et on n’attendait pas forcément une victoire. Au final ça a donné une belle fête, avec une victoire de tout un groupe. A nous de maintenant le faire fructifier en se qualifiant pour la finale. Et ensuite, on sait qu’une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne (sourire). Battre Montpellier montre bien qu’aucune équipe n’est intouchable sur un match. 

"A nous de respecter Istres"

Vous avez tiré Istres pour cette demie, est-ce un bon tirage pour vous ?
On aurait pu tomber sur Paris donc forcément Istres ce n’est pas plus mal (sourire). Mais attention, car Istres, leur saison parle pour eux. Ils ont déjà éliminé Nîmes, Chambéry et Aix pour arriver là et ce n’est pas rien. En Proligue ils sont vraiment solides sur leur première place. Ils ont peut-être le statut de petit poucet mais je pense qu’ils ont bien le niveau de la Lidl Starligue. On n’abordera pas le match comme si c’était une équipe arrivée là un peu par hasard. A nous de les respecter et de les jouer à fond.

Instagram du Fenix

La pression est-elle un peu plus sur vos épaules ?
Logiquement elle doit l’être car il y a une division d’écart. Mais je pense aussi que sur une demi-finale, la pression reste des deux côtés. C’est un match sec. Concrètement quand le match démarre, tout ça sera oublié et il n’y aura pas plus de pression chez nous que chez eux.

Plus personnellement, tu reviens d’une grosse blessure au genou, comment te sens-tu ?
J’appréhendais un peu mon retour après 8 mois sans compétition. Mais je pense que je suis revenu plutôt bien, même si je suis encore loin de ce dont j’étais capable avant ma blessure. J’ai réussi à revenir à un niveau qui me permet de jouer et d’apporter à l’équipe. Il faut maintenant que je reprenne le rythme et il y a encore du travail. Mais au final, au fil des matches, la confiance et les automatismes reviennent. C’est encourageant pour la suite. 

Est-ce qu’on se sent plus fort mentalement après une longue blessure comme celle-là ?
Tout le monde a tendance à le dire mais ce n’est pas faux (sourire). Déjà on se sent plus fort physiquement car on fait pas mal de musculation. Après psychologiquement, on a le temps de prendre un peu de recul pour se recentrer sur ce que l’on veut vraiment, sur nos ambitions. On revient avec les crocs et beaucoup d’ambition. Huit mois, ça forge le caractère. 

Be. C.