Robin, vous venez de battre Nancy (18-23) en Proligue, tous les compteurs sont au vert…
Oui, on vit un peu un rêve éveillé il faut l’avouer. Le rêve car on n’était pas forcément le favori au départ de la saison et éveillé car on reste sérieux et appliqué dans le travail pour enchaîner les bons résultats. Du coup on se rapproche du titre. Il reste sept matches… (sourire)
Vous pouvez désormais aborder ce Final4 comme un joli cadeau…
Bien sûr. Notre objectif prioritaire c’est le championnat, et quoiqu’il arrive il fallait le faire. Maintenant on va passer au Final4 et il n’y a pas forcément de lien entre les deux, juste le fait qu’on arrive forcément avec de la confiance. On va aborder la compétition sans pression, comme on l’a fait jusque-là lors des trois matches précédents. On aura beaucoup d’humilité, mais aussi de l’envie de prendre du plaisir.
Ce Final4 vous offre-t-il une belle exposition ?
Forcément, c’est une belle exposition, tant pour le club que pour les joueurs, mais aussi pour la Proligue en général.
Vous avez battu trois clubs de Lidl Starligue, Nîmes, Chambéry et Aix. Quel est votre secret ?
Le secret c’est peut-être notre insouciance, mais aussi un peu de chance. Il y a eu plusieurs ingrédients, plusieurs circonstances qui font que l’on est là aujourd’hui. Après il y a quand même aussi un peu de compétence et de qualité je pense. (sourire)
"Si Toulouse nous laisse l'opportunité..."
Vous êtes invaincus depuis la fin du mois de septembre puisque votre défaite en Coupe de France l’a été avec l’équipe réserve. La source de cette excellente saison est-elle à situer dans votre échec en playoffs face à Massy l’an passé ?
Non, je dirais qu’il y a plutôt de la continuité. Istres a préparé un cycle pour monter en Lidl Starligue, avec chaque année de nouveaux joueurs qui apportent leur compétence, le tout en construisant des automatismes. Les nouveaux joueurs ont notamment beaucoup apporté cette saison, mais tout ça vient d’un travail de plusieurs années. Maintenant on a une série qui s’allonge et c’est incroyable. On commence à y prendre goût je dois dire… (sourire)
Retour sur le Final4, que pensez-vous du tirage au sort, qui vous offre Toulouse en demi-finales ?
On savait qu’on allait tomber sur un club de Lidl Starligue donc une belle équipe. On joue Toulouse, qui est meilleur que nous sur le papier et la pression sera de leur côté je pense. Après il y avait la tentation de vouloir jouer contre le grand Paris, mais statistiquement on a plus de chance de passer en finale en jouant Toulouse que Paris. Et si Toulouse nous laisse l’opportunité, on croisera peut-être Paris… (sourire)
Pour finir, le sujet de la victoire d’Istres en 2009 à Miami revient-il dans les conversations ces derniers temps ?
C’est quelque-chose qui revient oui car ce titre c’est l’ADN du club sur ces dix dernières années. Maintenant, c’est une nouvelle histoire, une nouvelle équipe, un nouveau projet…
Be. C.
