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24e journée, les matches de mercredi

LNH - Publié le 19 mai 2010 à 00h00
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C’est le statu quo pour le maintien après les trois matches nuls qui opposaient les six derniers du championnat. Si Dijon, Nîmes et Cesson font une bonne opération, Créteil et Aurillac restent relégables. Devant, Dunkerque à Saint-Raphaël et Ivry à Chambéry ont perdu des points précieux dans la course à l'Europe. 

Créteil 22-22 Cesson (9-11)
Dans une rencontre capitale pour le maintien, Créteil ratait son entame. Bien aidé par son portier Nicolas Lemonne, sans pitié face à son ancienne équipe avec 50% d’arrêts (8 arrêts sur 16), le promu breton prenait le meilleur. Malgré 6 buts, Borislav Nikolic avait beaucoup trop de déchet offensif pour mettre les Ciel et Blanc sur les bons rails. Les Cristoliens butaient toujours sur l’excellent Lemonne qui finissait avec 22 arrêts sur 43 tirs. Après avoir vu ses partenaires refaire leur retard, Yassine Idrissi préservait le score de parité grâce à un dernier arrêt. C’était un moindre mal mais c'était insuffisant pour l'emporter. Créteil passe à côté d'une nouvelle occasion de revenir sur Toulouse. Pour les Bretons, ce match nul vaut bien une victoire.

Dijon 22-22 Nîmes (10-10)
Les deux équipes ont fait un pas définitif vers le maintien avec ce partage des points. La rencontre était serrée entre les deux équipes qui avaient le moins à perdre lors de cette journée. Si Mathieu Lanfranchi (7/7) montrait beaucoup d’application côté bourguignon, le duo Meunier-Saurina, 6 buts chacun, maintenait les Gardois dans la partie. Aucune des deux équipes ne parvenait à conserver son avance au score. L’issue était finalement logique entre deux équipes qui ne voulaient pas perdre. Avec 18 points, les joueurs de Denis Lathoud  et de Laurent Puigségur vont pouvoir terminer tranquillement.

Toulouse 26-26 Aurillac (12-14)
Ce match capital pour le maintien n’a pas choisi son vainqueur. Pourtant, conscients de l’enjeu, les Toulousains démarraient bien (9-6 puis 12-9) dans le sillage de l’excellent Benjamin Briffe. Mais les Cantalous, vexés de leurs 2 points de pénalité, se ressaisissaient grâce à l’activité offensive de Pierre Montorier (3 buts) et Yaneck Fritsch (6 buts) et repassaient devant en infligeant un joli 5-0 (12-14). La deuxième période s’équilibrait entre deux équipes motivées. La dernière recrue haut-garonnaise Vladica Stojanovic (7 sur 13) marquait au bon moment pour relancer son équipe dans la partie. Celle-ci comptait même quatre buts d’avance avant de craquer sur la fin. Avec ce nul, Toulouse conserve son destin entre ses mains. 

Nantes 24-31 Montpellier (14-17)
Comme à l’aller, ce match a offert une orgie de jeu et d’attaque. Libérés, les Nantais réalisaient une entame parfaite (8-4) grâce au duo Ahmed Hadjali (3 buts) et Frédéric Dole (4 buts). Surpris, le champion de France produisait une accélération en deux temps. Avec sa défense d’abord grâce à son étonnant gardien de 21 ans Pierre Andry, auteur de 11 arrêts sur 25 tirs en première période (23 sur 47 au final !). Puis avec son attaque menée par le revenant Mladen Bojinovic (7 sur 10). Même privé de ses meilleurs éléments, Montpellier finissait très fort et, malgré la défaite, Nantes régalait son public.

Saint-Raphaël 31-21 Dunkerque (16-13)
Les Varois ont peut-être égratigné les espoirs européens de Dunkerque. Plus agressif, Saint-Raphaël prenait les commandes de la rencontre grâce à l’efficacité de son demi-centre tunisien Heykel Megannem (4/6). Perturbés en attaque à l’image du 5 sur 9 de Sébastien Bosquet, les Nordistes limitaient les dégâts en première période avant de craquer par la suite. Le joueur du mois d'avril, Yohann Ploquin, écœurait les attaquants dunkerquois avec 60% de réussite (12 sur 20). Saint-Raphaël conforte sa quatrième place tandis que les visiteurs font du surplace.

Chambéry 37-31 Ivry (18-16)
Chambéry continue sa belle fin de saison. Si les Franciliens, portés par un excellent Olivier Marroux (8 sur 13), prenaient la tête (5-8), ils étaient vite dépassés par la machine collective savoyarde. Cinq joueurs terminaient la première mi-temps à plus de trois buts et la seconde à plus de cinq buts avec une mention pour le duo Paty / Csaszar (8 buts chacun). Et vu que Mickaël Robin était encore très bon dans ses cages (19 sur 49), les Savoyards étouffaient les velléités d’Ivry qui voit la place européenne un peu s'éloigner. Un coup d’arrêt après quatre victoires en cinq rencontres. 

Tremblay 30-27 Istres (13-11)
Malgré un quatrième match en onze jours, Tremblay a fait le métier pour écarter une solide équipe provençale. Très vite en jambes à l’image de Teddy Prat (7 sur 9 au tir), les Franciliens passaient devant à la pause. Ils conservaient ensuite leur avance au tableau d’affichage avec beaucoup de maîtrise et de sang froid. Pourtant, Istres s’est reposé sur le bras de Maxime Derbier, auteur d’un 11 sur 18, pour rester au contact. En vain. Les hommes de Stéphane Imbratta confortent un peu plus leur troisième place après la claque reçue à Montpellier. Pour Istres, la Coupe d'Europe se complique un peu.