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26e journée de D1, les matches de mercredi

LNH - Publié le 02 juin 2010 à 00h00
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Le championnat a rendu son verdict ce mercredi soir. Les dernières incertitudes ont été levées : Aurillac jouera en D2 la saison prochaine, alors qu'Ivry disputera la Coupe d'Europe, contrairement à Dunkerque.

Cesson 28-25 Nîmes (12-12)
Candidat à la descente, tout comme Aurillac et Toulouse, Cesson n'a laissé à personne le soin de décider de son avenir. Leur destin, les Bretons l'ont pris à bras le corps en attaquant le match avec rage. Rapidement en tête (6-2, 10e), ils ont pu s'appuyer sur une grosse défense. Les preuves ? Les 24 arrêts de Rémy Gervelas, énorme dans ses cages, et le faible rendement de l'artilleur nîmois, Guillaume Saurina (3/9). Mais cette débauche d'énergie s'est payée en fin de première période (12-12, 30e). Tant pis. Pas découragés, les locaux sont repartis au combat. Et, en infligeant un 5-0 aux Crocos (23-18, 52e), ils ont repris les devants pour s'imposer finalement 28-25. Une victoire synonyme de maintien.

Chambéry 34-29 Toulouse (18-14)
Vu l'enjeu de la rencontre, Toulouse a livré toutes ses forces dans la bataille. Du coup, les Savoyards n'ont pas réussi à distancer leurs adversaires en début de match (11-11, 18e). La première différence s'est faite en fin de première période (18-14, 30e). La seconde a été réalisée sous l'impulsion de Guillaume Joli (10/11 aux tirs pour son dernier match avec Chambéry), puisque les locaux ont infligé dès la reprise un terrible 9-1 aux Toulousains (28-18, 45e). Peut-être ces derniers avaient-ils alors eu vent de la défaite annoncée d'Aurillac, leur adversaire direct pour le maintien... Peu importe. Malgré la défaite (34-29), les partenaires de Christophe Kempé (4 buts et désormais retraité) ont sauvé leur tête en LNH.

Saint-Raphaël 41-28 Aurillac (18-14)
Cesson et Toulouse sauvés de justesse de la relégation, c'est donc Aurillac qui accompagnera Créteil à l'étage inférieur. Il fallait absolument aux Cantalous une victoire pour espérer se maintenir. Ils y ont crû, sans doute, une vingtaine de minutes. Le temps de se retrouver à égalité (11-11, 20e). Après, les choses ont été beaucoup plus compliquées pour les visiteurs, malgré les 19 arrêts de Yann Genty. Mené de 4 buts à la pause (18-14, 30e), Aurillac a ensuite encaissé un 10-2 qui a mis fin à ses derniers espoirs de victoire (34-22, 48e). Battu 41-28, le club est donc envoyé en D2. Même son possible appel au CNOSF, après ses 2 points de pénalité, ne pourra finalement pas changer la donne...

Tremblay 34-30 Dunkerque (16-17)
En lice pour la dernière place européenne, l'USDK a bien tenté d'emballer le match dès les premières minutes. Avec un certain succès (4-9, 15e). Mais, petit à petit, les locaux ont refait leur retard grâce à l'activité de Wissem Bousnina (8 buts). Résultat, à la pause, Dunkerque n'avait plus qu'un but d'avance (16-17, 30e). Tout était encore possible jusqu'à la 44e minute (24-24). Par la suite, le groupe de Yérime Sylla, toujours diminué par les blessures, a lâché prise en encaissant un 7-1 (31-25, 52e). Le match était plié. Vainqueur 34-30, Tremblay a ainsi assuré sa 3e place au championnat et, du même coup, empêché Dunkerque d'accéder à la dernière place européenne.

Dijon 28-28 Ivry (14-15)
Pas vraiment maître de son destin dans cette course à l'Europe, le club val-de-marnais ne voulait pas avoir de regrets. La victoire était donc l'objectif prioritaire. Si elle n'a pas été au rendez-vous, ce match nul permet finalement à Ivry de terminer juste devant Dunkerque et, donc, d'être européen la saison prochaine. Cette place, les partenaires d'Olivier Marroux (6 buts) sont allés la chercher. En tête rapidement (5-10, 17e), ils ont par la suite perdu leur avance (14-15, 30e). Menés un temps de 2 buts (20-18, 44e), les Ivryens n'ont pas lâché l'affaire pour revenir au score et arracher le résultat nul (28-28), synonyme de qualification européenne.

Nantes 25-31 Istres (14-16)
Match sans enjeu, mais pas sans engagement. Encore privés de Tuzolana, Sayad et Souza, les Nantais ont tout donné devant leur public. Mais, sans leurs buteurs habituels, ils ont connu quelques difficultés dès le début de la rencontre (3-6, 10e). Thierry Anti a décidé alors de lancer ses jeunes. Bingo ! Grâce notamment à O'Brian Nyateu, 17 ans à peine et 7 buts au final, les locaux sont revenus à 2 buts à la pause (14-16, 30e). Et ils ont tenu, se sont accrochés (22-24, 47e), jusqu'à ce que les coups de boutoir des Provençaux et de Lilian Di Salvo (8 buts) ne fassent plier définitivement les Nantais, battus 31-25.

Créteil 32-35 Montpellier (15-16)
Relégués officiellement depuis la dernière journée, les Cristoliens avaient le choix à l'heure d'aborder cet ultime match contre Montpellier : soit baisser la tête et laisser filer, soit se battre et tout donner devant leur public. Visiblement, ils ont opté pour la deuxième solution. Impeccables en défense comme en attaque, les coéquipiers d'Uros Mitrovic (7 buts) ont tenu tête aux champions de France toute la première période (15-16, 30e). Et même plus, puisque le score était encore de 24-24 à la 45e minute. Moment choisi par William Accambray (7 buts) & Co pour creuser un petit écart (24-27, 47e). Petit, mais suffisant pour l'emporter 32-35 sans perdre trop d'énergie à 3 jours de la finale de la Coupe de France. Le MAHB a alors pu savourer la remise officielle de son trophée (en photo) et toute la salle saluer la fin de carrière du pivot cristolien Guéric Kervadec.