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19e journée de D1, les matchs de vendredi

LNH - Publié le 23 mars 2012 à 00h00
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Ce vendredi 3 derbies étaient à l’affiche pour le plus grand plaisir des spectateurs présents dans les salles. Et pour la plus belle des batailles sportives sur les terrains. Ainsi Istres a pris le meilleur sur Nîmes tandis que Paris s'est incliné face à Créteil. Cesson et Nantes ont fait match nul.

 

Istres 32–22 Nîmes (17-9)

Evoluant avec un bel équilibre depuis plusieurs semaines, Istres a de nouveau réussi à imposer sa loi sur son parquet à l’occasion de cette réception de Nîmes. Directs dans le match, sans complexe, les hommes de Christophe Mazel ont pris le taureau par les cornes pour marquer leur territoire (7-4 à la 11’) et vite prendre l’avantage dans une rencontre qui aurait pu être plus ouverte. Car les Crocos, autour d’un excellent Guillaume Saurina (10 buts) avaient des arguments à faire valoir. Mais les locaux de Michaël Keller (8 buts), mieux organisés, costauds en défense ont complètement fait déjouer leurs adversaires. Si bien que le score à la pause (17-9) laissait peu d’espoir pour le 2e acte. La marque s’aggrava même pour finir à +10. Un succès qui permet aux Sudistes de s’éloigner de la zone rouge.

 

Paris 25-26 Créteil (12-13)

Battu par Ivry lors de la dernière journée, Créteil s’est remis dans le bon sens en remportant un autre derby francilien face à Paris. Néanmoins rien n’a été facile pour la formation dirigée par Benjamin Pavoni puisque les locaux, en manque de points, devaient absolument faire un résultat à la maison pour se donner un peu d’air. Du coup la rencontre a été très accrochée et les partenaires de Samuel Clémentia (9 buts) ont toujours été dans le coup pour faire un résultat chez eux. Mais Créteil, un peu plus expérimenté aura su mieux gérer les ballons chauds. Et si les équipes furent longtemps très proches (9-9 à la 21’ puis 13-13 à la 31’ et 17-18 à la 43’), l’entrée dans le dernier quart d’heure aura scellé les ambitions des joueurs de la capitale. Grâce à un 4-0 sec (17-22), les visiteurs faisaient une différence qui leur permettrait de gérer la fin de partie. Même si le money-time aura été très chaud pour eux. Paris reste lanterne rouge, Créteil se relance.

 

Cesson 27–27 Nantes (13-17)

Bien embarqué dans cette rencontre, Nantes regrettera peut-être de ne pas avoir su « tuer » cette partie plus tôt. Car au final, les prétendants européens auront laissé un point de leur plus court déplacement de la saison. Car autour d’un Arnaud Siffert de bonne tenue (9 arrêts, en photo), les Ligériens donnaient le tempo dans le jeu et voyaient leurs atouts, Kim Ekdhal du Rietz en tête (8 buts), briller. Mais en face, les hôtes se la jouaient pragmatiques et gratteurs de ballons. Et à l’envie, à l’énergie, ils refaisaient leur retard. Et le nombre de marqueurs côté Cessonnais (11 !) démontrait bien toute l’opiniâtreté qu’il aura fallu mettre pour remporter ce point. Un nul quasi logique même si la fin de match fut un peu agitée.