Avec une entrée fracassante lors de la J01 face à Sélestat (41-31), l’USCHB n’est pas passé à côté de son premier match dans l’élite depuis 1 an. Couplé au barrage de la Coupe de la Ligue, parfaitement négociés face à Istres (30-25), les hommes de Benjamin Pavoni ont réalisé un départ idéal. Mais le déplacement à Aix (J02) et la réception du HBC Nantes (J03), ont vite refroidi les ardeurs des Ciel et Blanc. Deux défaites de rang qui n’ont pour autant pas entamé le moral des troupes val-de-marnaises, qui s’en sont allées décrocher leur qualification pour le 2e tour de la Coupe de la Ligue sur le parquet de Chambéry (25-26). Après avoir tenu tête à l’ogre de Saint-Raphaël sur son parquet (35-35), les coéquipiers d’Hugo Descat (83 buts, 9e buteur de l’élite) ont vécu une soirée cauchemardesque lors de la J06 face à Toulouse (40-26). Sans cogiter, les promus se sont rapidement remis en ordre de marche pour décrocher une nouvelle précieuse victoire contre Chambéry (35-31). Mais la confirmation attendue n’est pas arrivée et les partenaires de Quentin Minel (62 buts), ont concédé trois défaites de rangs, avec en point noir l’élimination en Coupe de la Ligue à domicile face à Cesson-Rennes (26-28). Mais hormis Aix (J02), l’USC ne s’est jamais incliné face à des concurrents directs au maintien (Istres, Sélestat, Nîmes), avec 2V et 2N, et reste plus que jamais en lice pour se rester dans l’élite, même si en début de saison, les aspirations semblaient un brin plus élevées.
Avec un effectif bâti pour jouer les trouble-fêtes, dans lequel, joueurs d’expérience et jeunes espoirs cohabitent, l’US Créteil reste encore dans une phase de construction. Alors que les Siakam (31 buts), Malinovic (41 buts) ou bien encore Csepreghi (24 buts), prennent progressivement de l’ampleur sous leurs nouvelles couleurs. Minel et Descat confirment de leur côté tous les espoirs placés en eux. Difficiles à manœuvrer dans leur Palais des Sports René Oubron (3V, 2N, 2D), les Cristoliens ont prouvé qu’ils étaient capables de rivaliser avec n’importe qui devant leur public. En revanche, cette tendance a du mal à se confirmer à l’extérieur où les Franciliens ont peiné à trouver leurs marques (0V, 1N, 6D). Un constat commun à la plupart des formations à la lutte pour le maintien qui ont clairement du mal à voyager. En déplacement, Sergio De La Salud (33 buts) et consort ont souvent eu des difficultés à mettre leur jeu d’attaque en place. Avec seulement 174 buts inscrits à l’extérieur, contre 209 à domicile, le contraste d’efficacité est sans appel. S’appuyant sur un jeu rapide à risque, les Béliers ont du déchet, comme en témoigne les 143 pertes de balle depuis le début de la saison (10,21/match). La rigueur sera donc de mise pour espérer remonter au classement et faire la différence sur des rencontres accrochées. Toulouse (9e) et Saint-Raphaël (3e) seront au menu de Créteil à la rentrée.
Bilan à la trêve hivernale (14 matches) :
11e place au classement, 9 points
3 victoires, 3 nuls et 8 défaites
Buts marqués : 383 (7e attaque)
Buts encaissés : 407 (10e défense)
Meilleur buteur : Hugo Descat (83 buts)