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CDF / Seul Toulouse bouleverse la logique !

LNH - Publié le 27 février 2015 à 22h33
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En s’imposant à Aix, Toulouse a, un peu, bouleversé la logique actuelle. Pour le reste, les favoris, Paris, Cesson et Nantes ont fait le job face à Istres, Besançon et Massy.
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Calé à la 8e place de l’élite, favori de cette réception de Besançon, Cesson poursuit son aventure en Coupe de France après un match parfaitement maîtrisé contre les tombeurs de Tremblay au tour précédent. Méfiants, les hommes de Yérime Sylla ont su prendre la mesure de l’équipe emmenée par le très intéressant Adrien Claire. Tout de suite dans la rencontre grâce à un bon Mickaël Robin dans les cages, ils se sont installés devant à la marque (8-5 à la 14’) et n’ont jamais lâché le leadership pour terminer avec un bon matelas le premier acte (16-10 à la 30’). Dans le second acte, les partenaires de Jérémy Suty ont ensuite parfaitement géré leur avance (19-11 à la 34’ et 22-15 à la 44’) même si les visiteurs eurent bien un bon dernier coup de fièvre (23-18 à la 49’). Au final les Bretons s’imposent avec autorité et s’offrent une étape de plus en Coupe.

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A la peine en championnat, Toulouse, privé récemment de Porte, s’est offert une bien belle échappée ce vendredi soir en Coupe de France en dominant Aix. A l’extérieur, les hommes de Toni Garcia sont allés chercher un succès encourageant qui doit leur donner des idées pour la suite. Après 12 minutes de jeu très accrochées (3-4 à la 7’ puis 7-7 à la 12’), les visiteurs ont commencé à se détacher en profitant de la maladresse adverse au tir et à leur réussite en attaque (7-10 à la 16’). Si le PAUC est évidemment resté au contact (11-12 à la 23’), cette accélération haut-garonnaise semblait être un vrai déclic (11-15 à la 27’). Si à la pause, les dégâts étaient moindres pour les pensionnaires du Val de l’Arc, il y avait quand même un bon quelque chose pour les joueurs de la ville rose (13-15 à la 30’). Au retour des vestiaires, les coéquipiers de l’omniprésent Cyril Dumoulin (18 arrêts, en photo) et de l’infatigable Jérome Fernandez (9 buts) savaient qu’il ne faudrait pas laisser passer les occasions de l’emporter et accéléraient le rythme (16-21 à la 38’). Le coup faisait mal aux locaux qui allaient alors tout faire pour revenir... mais sans résultat, au regard de la défense opposée et de la détermination collective (23-30 à la 52’ puis 27-33 à la 60’).

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Après la lourde défaite imposée par les Parisiens aux Provençaux lors de la 15e journée de D1 (41-20), on ne donnait pas cher de la peau des visiteurs pour ce nouvel affrontement entre les deux extrêmes du championnat en terme de budget. Et bien, c’était mal connaître l’IOPHB qui s’est fait un nouveau malin plaisir à jouer les trouble-fêtes à Coubertin (4-1 à la 6’ puis 8-8 à la 15’). Oh, pas au point de l’emporter puisque la maîtrise des hommes de Philippe Gardent fut tout de même réelle dans les moments clefs (16-11 à la 27’ puis 18-14 à la 30’), mais assez pour donner du spectacle aux spectateurs présents dans la salle (20-18 à la 41’). Quand cela fut nécessaire, les locaux serrèrent donc les boulons et purent s’en remettre à un énorme Thierry Omeyer dans les cages (19 arrêts). La marque redevint alors plus à l’avantage du PSG Handball des dernières semaines (25-21 à la 50’ puis 29-23 à la 57’ et 29-25 à la 60’). Une qualification logique.

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Ce vendredi, Nantes a joué à se faire peur face à une équipe de Massy qui sait souvent trouver les bonnes astuces, en Pro D2, pour piéger ses adversaires. Il a ainsi fallu que les hommes de Thierry Anti s’emploient pour ne pas rester à quai. Tout de suite dans le tempo, les locaux se livraient peu et savaient trouver le chemin des filets ligériens pour rester près au score. Et ce grâce à un très bon Perisic dans les cages (6-8 à la 14’ puis 9-10 à la 21’). Le « H », en favori, devait donc faire le dos rond et attendre son heure, dans cette salle hostile au possible. Nicolas Claire assurait le scoring (5 buts en première période) et amenait les siens devant à la pause (14-16 à la 30’). La suite de la rencontre était tout aussi serrée (20-22 à la 42’ et 23-24 à la 46’) et on se disait que les Ligériens pourraient bien se faire piéger. Heureusement un temps mort bien posé relançait la machine violette et Nicolas Claire, encore, faisait le job et débloquait la situation (23-27 à la 48’). A partir de là, Massy ne reviendrait plus et Nantes allait chercher sa qualification pour les quarts (27-33 à la 60’). Non sans mal. Mais c’est ça aussi, le charme de la Coupe de France.