Coude à coude au classement (8e et 9e avec 15 points), Créteil et Aix se retrouvaient au Palais des Sports René Oubron pour tenter de se départager. Le premier acte est à l’avantage des partenaires de Mickaël Illes (9 buts). Avec une défense bien en place et un Yohann Ploquin présent dans ses buts (14 arrêts), les visiteurs font la course en tête (6-4 à la 15’). Crispés, les Ciel et Blanc peinent à trouver le chemin du but, et s’en remettent à Quentin Minel (6 buts, en photo) pour rester à flot (8-10 à la 23’). Le PAUC maitrise son sujet et rentre aux vestiaires avec un avantage certain (12-15 à la 30’). Bousculés dans leur antre, les Cristoliens vont réagir dans le second acte. Hugo Descat (7 buts) et les siens vont sonner la révolte (19-19 à la 40’). Aix tente de résister grâce à la science de Stojanovic (6 buts), mais c’est sans compter sur l’entrée déterminante de Mate Sunjic dans les buts Cristoliens (13 arrêts). Impérial, le portier croate a encore sorti d’énormes parades et permis aux siens d’inverser la tendance dans le dernier quart d’heure (29-26 à la 55’). Créteil s’offre un 4e succès de rang en D1 (31-29 à la 60’).
Sevré de victoire dans l’élite depuis la J12 et un succès contre Créteil (26-23), Cesson avait l’occasion de repartir de l’avant avec la réception d’Istres. D’entrée de jeu, les Bretons infligent un terrible 5-1 à leurs adversaires (5-1 à la 8’). Gonzalo Carou et ses partenaires n’y sont pas, et enchainent les pertes de balle, laissant le champ libre aux locaux (11-5 à la 22’). La défense des hommes de Yérime Sylla met à mal les artilleurs Provençaux, et Mickaël Robin se régale dans ses cages (16 arrêts). Avec une avance confortable à la pause (14-8 à la 30’), Jérémy Suty (7 buts) et les siens avaient fait le plus dur. Istres tenta bien de réagir, mais le cœur n’y était pas, et la réussite n’ont plus, à l’image d'un Théo Derot impuissant (0/3 aux tirs). En confiance, les coéquipiers de Damir Batinovic (5 buts), poursuivent leur travail de sape (24-15 à la 48’), ne laissant aucun espoir aux joueurs de Gille Derot. Auteur d’une rencontre sérieuse et aboutie, Cesson renoue avec la victoire (29-21 à la 60’), et enfonce un peu plus Istres.
Opposé à Sélestat dans son antre des Stades de Flandres, Dunkerque n’avait pas le droit à l’erreur, afin de mettre la pression sur Saint-Raphaël et Chambéry qui s’affrontent demain. Après un round d’observation (6-6 à la 17’), les Nordistes ont progressivement pris l’ascendant sur leurs adversaires du soir. S’appuyant sur un William Annotel stratosphérique dans ses buts (18 arrêts à 48,65%), les locaux parviennent à faire le break face à une formation alsacienne pas assez tranchante (12-9 à la 30’). Sous l’impulsion du jeune Rudy Seri (6 buts), le SAHB tente tant bien que mal de rester au contact (14-12 à la 36’), mais manque de réalisme pour faire jeu égal avec les champions de France en titre (19-13 à la 43’). Zarko Pejovic (6 buts) et Theophile Caussé (5 buts) convertissent les offensives dunkerquoises, et permettent à l’USDK de maintenir l’écart au tableau d’affichage (22-17 à la 53’). Sans briller, Dunkerque tient la cadence avec ce succès (24-19 à la 60’), Sélestat n’avance pas.
En quête de points, Nantes accueillait une formation de Toulouse revigorée suite à son nul décroché contre Paris lors de la J17 (29-29). Le début de match est accroché, le rythme effréné. Valero Rivera réalise un sans faute (7 buts), et permet aux siens de prendre un léger avantage au score (6-4 à la 7’). Le Fenix semble marquer le coup en milieu de première période (12-9 à la 17’), mais n’abdique pas pour autant, et profite de quelques approximations nantaise pour recoller, par l’intermédiaire de Pierrick Chelle (12-11 à la 20’). Le H domine, mais ne parvient pas à se détacher, rentrant aux vestiaires avec un petit but d’avance (14-13 à la 30’). De retour aux affaires, le Fenix continue de mettre la pression sur son adversaire. Cyril Dumoulin répond présent dans ses buts (15 arrêts), tout comme Jérôme Fernandez en attaque (7 buts). Cela qui permet aux Haut-Garonnais de rester en course (22-22 à la 43’). Mais grâce à une défense retrouvée, les partenaires de Rock Feliho font la différence dans le money-time, au terme d’une rencontre très accrochée (31-29 à la 60’). Nantes prend le bon wagon, Toulouse reste à quai.
Tenu en échec à Toulouse la semaine dernière (29-29), Paris retrouvait ses bases pour y affronter Nîmes. Vaillants, les Gardois auront tenu une mi-temps avant de lâcher prise dans le second acte face à la puissance du collectif parisien. Car d’entrée de jeu, les partenaires de Guillaume Saurina (7 buts) mènent la vie dure aux Franciliens (6-6 à la 10’ puis 9-10 à la 19’). Le PSG est mis en difficulté, notamment dans le secteur défensif, et s’en remet à William Accambray (5 buts) et Daniel Narcisse (6 buts), pour virer en tête à la pause (16-14 à la 30’). Bousculés devant leur public, les Parisiens vont se faire violence dès le retour des vestiaires. Plus conquérants, Mikkel Hansen (9 buts) et consorts infligent un 5-0 aux Nîmois (21-15 à la 34’). Après avoir laissé beaucoup d’énergie en première période, les hommes de Franck Maurice marquent le coup, et ne peuvent rien faire pour enrailler la dynamique adverse (28-19 à la 48’). Paris a mis une mi-temps avant d’entrer dans son match, et de faire la différence face à une accrocheuse équipe de Nîmes (37-27 à la 60’).
Grand gagnant de la J17 grâce au nul concédé par Paris sur le parquet de Toulouse pendant qu’il s’imposait face à Cesson, le MAHB compte 3 points d’avance sur son rival et a plus que jamais son destin entre ses mains. Mais pour rêver du titre, il lui faut parfaitement gérer le type de match piège que représentait celui de Tremblay. Et bien Michaël Guigou (8 buts à 100%) et ses partenaires ont su le faire. En prenant très vite le jeu à leur compte (2-5 à la 7’) pour ne jamais plus lâcher le leadership (8-12 à la 21’). Evidemment, la partie ne fut pas un long fleuve tranquille, mais en parfaits gestionnaires les locaux ont su faire la différence. D’abord en profitant d’un TFHB trop dispendieux en pertes de balles et tirs pris trop vite, ce qui amena les Héraultais avec 3 buts d’avance à la pause (14-17). Puis en accélérant juste au retour des vestiaires (18-24 à la 41’) grâce notamment à un très bon Arnaud Siffert dans les cages (11 arrêts). Cette avance acquise, les hommes de Patrice Canayer pouvaient voir venir d’autant que Tremblay peinait à colmater en défense et devait vraiment s’arracher pour marquer. Et si les locaux revenaient à 3 longueurs à 5 minutes du terme, l’énergie dépensée à courir après le score se faisait plus rare. Et Montpellier portait le coup de grâce, profitant d’un banc plein de peps.