Pour le #vraiderby, comme avaient décidé de le nommer les deux clubs, Créteil et Tremblay avaient mis les petits plats dans les grands avant le match : petites déclarations d’amour sur les réseaux sociaux, supporters à bloc dans les tribunes et volonté réelle d’aller chercher les points en jeu pour remonter au classement. D’entrée, c’est Créteil qui prend les devants (4-2 à la 7’ puis 9-5 à la 15’) grâce à un bon Hugo Descat (6 buts) à la finition et une défense bien en place où Borko Ristovski sort quelques parades (15 arrêts). En face, Tremblay retrouve progressivement son handball et revient (9-8 à la 17’) avant de, de nouveau, se faire lâcher. A la pause Créteil est bien devant (15-11 à la 30’). Au retour des vestiaires, les hommes de Christophe Mazel enfoncent le clou face à des visiteurs fébriles (20-13 à la 40’). Le TFHB va alors revenir à hauteur (21-21 à la 54’ puis 23-23 à la 59’) après un énorme rush dont Jérémy Darras sera le fer de lance (6 buts), bien épaulé par Romain Ternel (5 buts) et Aljosa Rezar dans les cages (13 arrêts). Après cette débauche d’énergie, la concentration flanche un peu du côté des Séquano-Dyonisiens. Les Ciel et Blanc en profitent et emballent le match dans le money-time (25-23 à la 60’).
Tombeur de Montpellier la semaine dernière, Chambéry se devait de confirmer lors de son déplacement à Nîmes. Mais la Green Team ne l’entendait pas de la même oreille. Vainqueurs de leurs 3 derniers matchs, les joueurs de Franck Maurice abordaient ce duel en confiance. D’entrée de jeu, les défenses se montrent rugueuses, et les buts rares. Rémi Desbonnet (13 arrêts) et Yann Genty (22 arrêts) se livrent un duel à distance, et les deux formations sont au coude à coude (6-6 à la 19’). Plus réalistes, les locaux parviennent à faire le break avant de rentrer aux vestiaires (12-9 à la 30’). Bousculé pendant 30’, le CSH s’est repris au retour des vestiaires. Portés par Damir Bicanic (8 buts), les Savoyards grappillent leur retard (16-16 à la 40’), et prennent à leur tour les devants (19-21 à la 52’). L’USAM est alors en difficulté, mais galvanisés par leurs supporters, les Gardois ont livré une fin de match épique (24-24 à la 59’). Sur une ultime possession, Damien Scaccianoce offre la victoire aux siens, comme un symbole, pour celui qui disputait son dernier match au Parnasse (25-24 à la 60’). Chambéry rate le coche.
Condamnés à la relégation, Istres et Sélestat se retrouvaient à la Halle Polyvalente. Pour leur dernière à domicile dans l’élite, Yvan Gérard (5 buts) et les siens avaient à coeur d’offrir un premier succès à leurs supporters. S’appuyant sur un Pierre Andry intraitable dans ses buts (20 arrêts), les hommes de Gilles Derot ont réalisé un excellent début de match (9-3 à la 12’). Frédéric Beauregard (4 buts) sonne la révolte pour le SAHB, mais insuffisant cependant pour revenir à hauteur à la pause (17-14 à la 30’). Dès leur retour sur le parquet, les Istréens reprennent leur marche en avant, et creusent à nouveau l’écart au score (21-16 à la 33’). Les Alsaciens tentent de réagir à l’image de Cristian Radu Ghita (6 buts), mais sous l’impulsion d’un efficace Federico Vieyra (8 buts), les locaux ne baissent pas en intensité (29-23 à la 53’). Andry poursuit son festival dans ses cages, et Istres s’impose tout en maitrise sur le score de 33 à 27. Sélestat enchaine un 6e revers de rang.
Pour sa dernière répétition de la saison au Palais des Sports, Toulouse accueillait Aix dans une rencontre sans réels enjeux. L’entame des débats est à l’avantage des visiteurs. Sous l’impulsion du duo Goni Leoz / Karabatic, les Provençaux proposent de belles choses en attaque, et prennent les devants (6-9 à la 11’). Le Fenix ne s’affole pas, et réagit par l’intermédiaire de Rémi Calvel (5 buts) notamment (12-12 à la 19’). La rencontre est animée, et les deux équipes se rendent coup pour coup jusqu’à la fin du premier acte (16-16 à la 30’). Dès le retour des vestiaires, le PAUC serre les rangs, et parvient à mettre en échec les offensives toulousaines (21-24 à la 46’). Robin Cappelle se met en évidence sur sa ligne (15 arrêts), et devant, les Aixois se montrent appliqués (23-27 à la 52’). Un retard que Miha Zvizej (6 buts) et consorts ne vont pas parvenir à combler dans le money-time. La faute à une formation aixoise sûre de ses forces, qui a parfaitement géré sa fin de match (28-32 à la 60’). Fin de série pour le Fenix.
Ultime derby de la saison à Beaulieu entre Nantes et Cesson-Rennes. Après un premier round d’observation (4-4 à la 8’), les Nantais ont progressivement pris l’ascendant sur leurs adversaires du soir (8-4 à la 13’). Porté par l’infatigable Alberto Entrerrios (6 buts), le H creuse l’écart (12-6 à la 20’), laissant Maxime Derbier (4 buts) et consorts à quai (16-8 à la 30’). Au retour des vestiaires, les joueurs de Thierry Anti ne baissent pas en intensité, et accentuent leur avantage au tableau d’affichage (20-11 à la 39’). Alors que l’ont pensait les Bretons éteints, ces derniers n’ont pourtant pas abdiqué. Plus appliqués, les visiteurs sont parvenus à revenir à 3 buts à moins de 15’ du terme (20-17 à la 45’). Mathieu Lanfranchi (4 buts) et ses partenaires s’accrochent, mais partaient de trop loin pour espérer accrocher quelque chose. Malgré une deuxième période en demi-teinte, le HBC Nantes s’est imposé sur le score de 29 à 27.
Dépossédé de son fauteuil de leader lors de la J24, Montpellier enchainait avec un deuxième déplacement compliqué à Dunkerque. S’appuyant sur une défense retrouvée, Arnaud Siffert (11 arrêts) et ses co-équipiers ont rapidement pris les devants (3-6 à la 11’). Les Nordistes balbutient leur handball, et perdent trop de ballons pour faire jeu égal avec les Héraultais (11-15 à la 30’). Les Montpelliérains sont parfaitement en place, et réalisent un véritable récital face à des Dunkerquois totalement spectateurs (14-20 à la 37’). Jalel Touati (9 buts) est le seul à s’illustrer du côté de l’USDK, insuffisant pour permettre au Champion de France en titre de revenir dans la course (15-24 à la 44’). A l’image de Vid Kavticnic (7 buts, en photo), le MAHB se montre conquérant, et ne laisse que peu de marge de manœuvre à ses adversaires. Une victoire nette et sans bavure pour Montpellier (24-30), qui reprend provisoirement la première place de l’élite, en attendant la rencontre de jeudi entre Paris et Saint-Raphaël.