S’il y a bien un coach dont la côte est à la hausse depuis quelques saisons, c’est bien Joël Da Silva. Après avoir repris un Toulouse en difficulté qu’il a progressivement relancé à une belle 5e place la saison dernière, le tacticien a enchaîné cette saison avec une 3e place avec son nouveau club de Saint-Raphaël. Avec comme envie et méthode, celles du plaisir, du travail et du dialogue. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a permis au SRVHB de briller dès les premiers feux de la saison écoulée… car après un premier revers, en guise d’avertissement, face à Nantes (29-24) qui aura semble-t-il « fait du bien » il aura été difficile de bouger les partenaires de l’extra-buteur Raphaël Caucheteux (194 buts à 75 ,19%). Le PSG Handball, futur champion, l’aura appris à ses dépends (32-31), tout comme Tremblay (40-39 au 1er tour de Coupe de la Ligue), Aix (29-35), Toulouse (33-28). Créteil (35-35) et Montpellier 27-34) stoppant la bonne dynamique avant que celle-ci ne reprenne (32-33 face à Istres puis 31-22 face à Sélestat). Les matchs et les victoires s’enchaînant quasi toutes les semaines pour les coéquipiers du précieux portier Slavisa Djukanovic (264 arrêts). Tremblay, Dunkerque, Nîmes, Cesson passant à la moulinette. La courte élimination en ¼ de Coupe de la Ligue (26-25) face à Toulouse laissant tout de même un petit arrière goût amer… Tout comme le revers concédé à Chambéry (29-26). La 3e attaque de D1 (775 buts par match soit 29,81) terminait néanmoins la phase aller à la 3e place avec cette capacité à offrir du spectacle et à faire le jeu. Pas si courant finalement.
Dans la seconde phase de la saison, le leitmotiv fut le même pour les coéquipiers de la confirmation Adrien Dipanda (83 buts). Avec les absences de Jan Stehlik et Geoffroy Krantz, l’arrière droit se devait d’assurer en défense, là on ne doutait pas de ses capacités, mais aussi en attaque, où il avait encore à prouver. Le jeune homme fit exploser les compteurs et permis à l’ensemble varois d’être dangereux d’un peu partout puisqu’avec Caucheteux, Aurélien Abily (90 buts) ou encore Arnor Atlason (90 buts) et Morten Olsen (85 buts, parti en cours de saison), on penchait plutôt vers la gauche du terrain. Après avoir repris en douceur en Coupe de France face au ROC Aveyron (24-32), les Raphaëlois ont néanmoins connu un petit passage à vide en février avec 3 défaites de rang contre Montpellier (32-28), Créteil (25-29) et Chambéry (30-24 en 8e de Coupe de France). Heureusement, la 11e défense (754 buts encaissés soit 29 par match) a suffisamment resserrée ses rangs pour sortir de cette spirale. Lors des 10 derniers matchs de la saison, Saint-Raphaël ne s’inclinerait que 2 fois (Nîmes et Paris), faisant nul contre Nantes et Cesson et battant Sélestat, Chambéry, Aix, Toulouse, Istres et Dunkerque lors du dernier acte. Très solides mentalement et physiquement ces Varois qui s'offrent l'Europe pour la saison à venir !
Bilan de fin de saison (26 matchs) :
3e place au classement, 33 points
15 victoires, 4 nuls et 7 défaites
Buts marqués : 775 (3e attaque)
Buts encaissés : 754 (11e défense)
Meilleur buteur : Raphaël Caucheteux (194 buts)