Benjamin, quel est l’état des troupes à l’heure d’aborder ce Final4 ?
L’état des troupes est bon. On est sur une bonne phase actuellement. On va à ce Final4 en conquérants. On sait que sur un Final4, rien n’est déterminé à l’avance. Toutes les équipes partent sur la même ligne. Il n’y a pas de complexe d’infériorité à avoir. On y va avec l’envie de faire une bonne demi-finale et une bonne finale.
Vous êtes actuellement dans une bonne période, quel a été le déclic ?
C’est une prise de conscience collective. On sait qu’on a de la qualité, mais tout le monde n’a pas su tirer dans le même sens sur le début de saison. L’effectif a été beaucoup rajeuni, et les jeunes ont aussi pris conscience des choses. La situation devenait urgente, et il fallait une prise de conscience collective pour que l’ont tire tous dans le même sens.
"Une demi-finale ce n'est pas un titre"
Suite à votre victoire face à Créteil, jeudi dernier, le maintien est pratiquement assuré. Est-ce un soulagement avant d’aborder ce Final4 ?
Oui. Même si personnellement je n’ai jamais cru en la descente du club en Proligue. Je ne dis pas ça car on a gagné à Créteil, mais je ne nous voyais pas descendre. Je n’ai jamais eu le maintien en tête, mais plutôt d’essayer de finir la saison le mieux possible. On n’est qu’à quatre points de la sixième place, il ne faut pas l’oublier non plus, même si notre parcours a été semé d’embûches. On se permet de regarder au-dessus de nous, ce qui veut dire qu’on arrive sur ce Final4 l’esprit libéré.
Avec la Coupe de France, vous avez deux demi-finales de Coupe à jouer, ça peut vous offrir une belle fin de saison…
Bien sûr. On est en demi-finales des deux Coupes et c’est une belle performance. Après une demi-finale ce n’est pas un titre. Si on y va pour ne pas jouer notre chance à fond, ça ne sert à rien. On a l’envie de faire deux finales et pourquoi pas remporter un club, ce qui serait vraiment bien pour le club.
"Un moment particulier pour moi"
Vous avez perdu deux fois cette saison face à Nantes en Lidl Starligue, comment voyez-vous cette troisième manche ?
Lors du match aller (26-34), nous étions dans une période compliquée. Nous venions de perdre à la maison face à Saran. On n’était pas sur une bonne dynamique, contrairement à Nantes. On avait pas su tenir le choc, en perdant de huit buts. Ils avaient dominé ce match en nous mettant rapidement la tête sous l’eau. Après sur le match retour (27-23), je pense que si nous avions été dans une phase plus positive, on aurait pu gagner là-bas. On était encore à égalité à dix minutes de la fin avec des ballons pour passer devant. On sait que c’est une très bonne équipe qui surfe sur une bonne vague, mais on sait aussi comment la battre, on l’a fait dans le passé. Il faudra faire un très très gros match, mais rien n’est impossible.
Ils sortent de deux défaites de suite, est-ce un avantage pour vous ?
Un avantage non. Quand tu es sur une superbe dynamique et que tu perds deux matches de suite, tu as envie de te rattraper pour ne pas enclencher un cycle de mauvais résultats. Ils vont être remontés à bloc et ce n’est pas une bonne nouvelle pour nous. Mais on ne s’occupe pas trop de ça, on s’occupe d’abord de nous.
Vous êtes originaire de la région, est-ce un Final4 spécial pour vous ?
Oui c’est spécial. J’ai passé quatre ans de mon adolescence à Reims. Ca sera forcément particulier pour moi, je suis originaire de Sedan à 3/4h de Reims. Il y a des visages que je n’ai pas vu depuis longtemps que je vais sans doute recroiser. Ca sera un moment sympathique que j’attends avec impatience.
Be. C.