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Thierry Omeyer: "J'essaie de prendre un maximum de plaisir"

LNH - Publié le 07 décembre 2018 à 12h23
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Au coeur de sa dernière saison en tant que joueur professionnel, Thierry Omeyer revient pour nous sur le début de saison de Paris, et ce juste avant son (éventuel) dernier déplacement à Montpellier, dimanche, dans le cadre de la 7e journée de Lidl Starligue.

Thierry, quel regard portes-tu sur le début de saison de Paris ?
Je pense que l’on peut être satisfaits. En Lidl Starligue, après 11 journées disputées, on est à 10 victoires et un match nul. En Ligue des champions, nous sommes premiers à quatre journées de la fin, ce qui est notre objectif. On peut également dire que sur le plan du jeu, nous avons bien évolué car il a fallu digérer l’arrivée d’un nouveau coach et intégrer les recrues. On est monté en puissance, et on a su remporter les matches avec différents scénarios, comme face à Flensbourg. A l’aller, on a su s’arracher pour s’imposer au forceps alors qu’une semaine plus tard, on a livré notre prestation la plus aboutie de la saison. 

Vous avez connu pas mal de pépins, mais vous avez conservé votre dynamique…
C’est vrai que cette saison, il y a pas mal de blessés. On a un blessé longue durée, avec Niko (Karabatic), mais aussi plusieurs blessures occasionnelles comme Rodrigo (Corrales), Luka (Karabatic) ou Kim (Ekhdal Du Rietz). Pour le moment, on parvient à bien les gérer, et à conserver un niveau de jeu qui nous permet de performer.

Vous avez démarré un mois de décembre costaud, avec des déplacements à Montpellier et Nantes, notamment…
C’est sûr. On sait très bien qu’après la trêve internationale du mois d’octobre, il y a deux gros mois qui nous attendent. On vient de finir le premier sans trop de dégâts, à nous d’en faire de même face à des équipes de haut de tableau en Lidl Starligue, des équipes qui visent comme nous le titre de champion. Maintenant, c'est à nous de bien travailler et de remporter ces duels pour terminer cette année 2018 en tête. 

"J'ai envie de finir avec des titres..."

C’est sans doute ton dernier déplacement à Montpellier, est-ce spécial ?
Il restera encore une possibilité avec la Coupe de France ou même la Ligue des champions, mais forcément, c’est spécial. J’ai passé une bonne partie de ma carrière à Montpellier, où j’ai remporté de nombreux titres. Maintenant le plus important sera d’apporter au maximum à mon équipe pour ramener les deux points.

Quel regard portes-tu sur ton début de saison ?
Je suis bien. A partir du moment où j’ai annoncé que ce serait ma dernière saison, mon objectif a été d’apporter au maximum à mon équipe. Ces derniers temps j’ai un peu plus joué car Rodrigo a été blessé, alors qu’on partageait un peu plus le temps de jeu jusque-là. Maintenant je me sens bien, et j’essaie de prendre un maximum de plaisir, de profiter de ces derniers moments de ma vie de sportif de haut niveau. Je profite de ces derniers moments de pression et d’adrénaline qui sont propres à notre métier.

Est-ce parfois spécial de se dire, « c’est la dernière fois que je vis ça » ?
Ça l’était surtout au début de la saison. Je me suis notamment dit que c’était ma dernière préparation physique. Maintenant qu’on est au coeur de la saison, j’y pense un peu moins, même si on m’en parle pas mal. Maintenant, c’est vrai que lors du déplacement à Flensbourg, j’y ai pensé. J’ai pas mal joué là-bas, notamment avec Kiel, et le fait de gagner une dernière fois, c’est un clin d’oeil sympa. J’espère en faire de même à Montpellier dimanche (sourire). 

Tu es capitaine de Paris, l’objectif est-il de soulever les quatre trophées qu’il te reste à gagner ?
Forcément, j’ai envie de finir avec des titres. Et puis quand tu es à Paris, tu veux tout gagner. Donc il nous reste quatre trophées, et on va essayer d’aller au bout. Maintenant, il est encore tôt pour parler de ça, on est encore loin de l’épilogue. Le mois de décembre est important, mais on sait que les saisons se jouent souvent à partir du mois de mars. A nous d’être performants à ce moment-là, et si j’ai la chance de soulever les quatre, tant mieux. 

Benoît Conta