Tour des clubs: Créteil ne veut pas s'éterniser

LNH - Publié le 07 septembre 2017 à 10h36
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Fin de notre Tour de France des clubs du côté de Créteil en compagnie de Christophe Mazel, le coach.

Un oeil sur la saison passée

Rapidement dans le dur, Créteil a passé de longues semaines dans la zone rouge, avant de montrer un meilleur visage durant la deuxième partie de saison. C'est finalement au terme de l'ultime journée, dans une égalité à trois avec Saran et Cesson-Rennes, que les Cristoliens se voient condamnés à la relégation. "Le bilan de la saison passée n'est forcément pas très réjouissant car on descend en Proligue. Même s’il y a eu des circonstances particulières, le fait d’être rétrogradé sportivement, ce n'est jamais très bien", souffle Christophe Mazel. 

Pas de révolution de palais

Crédit photo: US Créteil

Si certains cadres comme Hugo Descat, Mohamed Mokrani ou Mate Sunjic ont quitté le club, Créteil a choisi la stabilité avec les arrivées des gauchers Jurij Jensterle (Drava Ptuj, SLO) et Gustavo Rodrigues (Porto, POR) et le retour de prêt d'Etienne Mocquais, brillant la saison passée avec Pontault-Combault. "On a essayé de préparer une équipe compétitive, si possible assez proche de celle que l’on avait l’an dernier. Je sens que les mecs sont assez revanchards, et veulent rester le moins longtemps possible en Proligue, note le coach, qui a également vu le vétéran Issam Tej rejoindre ses rangs. Un joueur de cette notoriété, connu et reconnu de tous, il ne peut qu’apporter une valeur ajoutée à notre équipe."

La remontée sinon rien

Sans surprise, Créteil n'a qu'un seul objectif pour la saison à venir: le retour en Lidl Starligue. "On veut remonter et accéder de nouveau à l’élite, assène le technicien francilien, toutefois conscient de la difficulté de la tâche. Ca va être difficile. On n’est pas habitué à jouer avec cette pancarte de favori. On n'était jamais dans ce rôle de favori la saison passée, mais plutôt d’outsider, et c'est plus simple d’aborder les rencontres dans ce cadre. Là on va être l'équipe à battre. On est étiqueté comme l’équipe à battre ce qui va rendre la tâche encore plus ardue."

Be. C.