Sommés par leur coach de regarder plutôt vers le haut que le bas du classement et de renforcer leurs exigences, même si le maintien reste la priorité principale de leur club, les Tremblaysiens ne sont qu’à 3 longueurs du 4e, Chambéry. Et David Christmann veut vraiment voir ce que son équipe a dans le ventre d’ici la fin de saison, d’autant qu’avec le retour de Rémi Salou, il a retrouvé une vraie stabilité dont Cesson a été la victime lors de la 16e journée. Alors ce rendez-vous en terres aixoises semble incontournable pour grappiller des points face à une formation moins bien classée. Les locaux, actuellement 9e avec 13 unités, restent sur deux revers, en championnat face à Dunkerque et en 8e de Coupe de France face à Toulouse, et devront sortir un match complet pour battre des Franciliens qui ne se sont jamais imposés au Val de l’Arc.
Durement défait à Ivry lors des 8e de finale de la Coupe de France samedi, Nîmes reçoit Dunkerque, le champion de France, avec une sacrée pression. La Green Team ne s’est imposée qu’une seule fois en championnat face aux Nordistes en 17 oppositions depuis 2005 et doit encore prendre des points pour aller chercher son maintien. Certes, les hommes de Franck Maurice n’ont plus perdu depuis la 12e journée en D1, mais là, c’est un sacré calibre, revanchard, qui se présente au Parnasse. Les hommes de Patrick Cazal alternent en effet le chaud (victoires sur Schaffhausen en Ligue des Champions ou Nantes et Aix en D1) et le froid (défaite face à Montpellier en 8e de Coupe de France) depuis la reprise, mais ont tout de même un fond de jeu qui permet de voyager. Alors match ouvert ? Probable. Entre la 5e attaque (Podsiadlo, Saurina, Rebichon) des locaux et la 2e défense des visiteurs (Mokrani, Afgour, Annotel, Gérard), il y aura clairement match.
Toujours derniers de l’élite, les Istréens, 6 points, reçoivent cette semaine une formation de Créteil, 10e avec 13 points, qui semble à leur portée. Surtout après le match plein de bravoure livré par les Provençaux, à Paris, la semaine dernière pour le compte des 8e de finale de la Coupe de France. Loin d’être ridicules, combinant souvent bien, les hommes de Gilles Derot sont capables d’aller chercher un 3e succès cette saison. Il faudra prendre cette venue des Ciel et Blanc par le bon bout et surtout être très constant dans l’effort. Les visiteurs ont en effet une bien meilleure stabilité dans le jeu depuis l’arrivée de Christophe Mazel qui totalise 4 victoires en 4 matchs officiels. La confiance est du côté des partenaires de l’incontournable Hugo Descat (98 buts) mais on le sait un petit grain de sable peut toujours gripper la jeune mécanique val-de-marnaise et la plage n’est pas si loin que ça…
Acculé par les blessures, toujours relégable, Sélestat aimerait bien que le chat noir qui rôde à ses côtés prenne quelques jours de vacances. Ca lui permettrait de souffler un peu et pourquoi pas d’avoir le bon déclic. Car si depuis l’arrivée de Christian Gaudin aux commandes, le jeu est bien présent, cela ne se traduit pas par des points sonnants et trébuchants. Et il va vite falloir en prendre pour espérer sortir de la zone rouge. D’autant plus lors des rendez-vous à domicile. Face aux 3e de D1, qui reste sur 3 défaites de rang, cela est peut-être le bon moment pour réussir un coup. Les hommes de Joël Da Silva sont en effet un peu moins en confiance mais aussi avides de victoire après ce petit passage à vide. Il faudra pour cela que la 2e attaque de D1 retrouve de l’efficacité (3 matchs de suite à moins de 28 buts alors qu’habituellement à plus de 30) et contienne des locaux qui n’auront rien à perdre.
Sans victoire en D1 depuis la 11e journée, Toulouse a clairement dégringolé au classement et est désormais 12e, à 3 longueurs devant Sélestat, le premier relégable. Autant dire que la situation des Haut-Garonnais est loin d’être confortable et que s’il n’y avait eu les deux victoires en Coupe de France en 2015, il y aurait de quoi s’inquiéter pour eux. Heureusement, le succès obtenu sur le parquet d’Aix a redonné des couleurs aux partenaires de Jérôme Fernandez (109 buts en D1). Ils savent qu’ils peuvent regagner contre des D1 et c’est déjà un point important. De là à savoir si cet élan suffira pour mettre en déroute Paris, il faudra attendre la fin des 60’ de cette confrontation pour le savoir. Pragmatisme plutôt qu’optimisme. D’autant que les visiteurs sont plutôt du genre affamés de victoires depuis la reprise, même si la petite défaite face à Naturhouse la Rioja a un peu infléchi la dynamique maison. Car pour le reste, ça roule plutôt bien. La base arrière a de l’impact et de bonnes rotations tandis que la défense fait de plus en plus mal, avec un Thierry Omeyer à son top dans les cages. La tache s’annonce donc ardue pour les hôtes.
Vainqueur du match aller sur le parquet de Nantes (29-30), 4e costaud qui ne compte qu’une défaite (en J16, face à Paris) lors de ses 5 derniers matchs toutes compétitions confondues avec un collectif en pleine forme, Chambéry va bien, sur et en dehors du terrain, en attestent les nombreuses prolongations de contrats signées ces derniers jours. La confiance dans l’avenir, immédiat et futur, est là. Cela tombe bien au moment de recevoir une formation nantaise, à une longueur derrière au classement. Car c’est un vrai choc qui va se jouer au Phare. Les visiteurs ont une revanche à prendre et surtout des objectifs à atteindre. Une défaite en Savoie et c’est une partie de ceux-ci qui seraient compromis. Le « H » a d’ailleurs besoin d’une victoire référence en 2015 et Maqueda & co se verraient bien l’obtenir lors de ce déplacement. Il faudra pour cela être costaud sur les fondamentaux, à commencer par la défense, un peu moins tranchante lors des deux derniers matchs. En attaque, la variété est toujours possible, surtout avec les retours progressifs de tous les atouts ligériens. Si le « H » s’impose, ce sera une première pour lui en Savoie.
Leader toujours sous pression, Montpellier n’a pas le droit de mollir dans sa course en tête, sous peine de voir revenir Paris, son premier poursuivant, qui ne compte que 2 longueurs de moins. Alors pour cette réception de Cesson, après s’être bien joué de Dunkerque en 8e de Coupe de France, les hommes de Patrice Canayer vont continuer de jouer avec les mêmes attributs que d’habitude. Un Diego Simonet dynamiteur, un Micka Guigou, toujours aussi fluide et précis, mais aussi un Dragan Gajic, cavaleur, et une défense costaude. Le tout avec les Tej, Dolenec et autres Siffert toujours aussi indispensables. Les visiteurs bretons devront donc être à leur top pour bousculer le patron de l’élite. On peut être sûr que le portier Mickaël Robin aura à cœur de briller contre son ancien club, pour son retour, mais il faudra aussi et surtout un gros collectif cessonnais pour espérer un résultat collectif. D’autant que cela fait 4 matchs de championnat de suite que les hommes de Yérime Sylla n’ont pas gagné. La Coupe de France a certes donné quelques joies (victoires sur Amiens et Besançon), mais le quotidien doit aussi être assuré.