Valero, quel sentiment vous habite après cette victoire en demi-finales face à la Croatie (33-29) ?
Un sentiment de joie. Je suis très fier de cette équipe. Toute l’équipe a fait son boulot, et ça donne une grande équipe. C’est ce qui a fait la différence.
C’est ce qui vous a aidé en première période, quand les Croates étaient devant au score ?
On a abordé le match avec le bras un peu lourd je pense… Mais on n’a pas lâché, et au fur à mesure du match, on a réussi à prendre de la confiance. On a très bien défendu, et on a réussi à courir pour avoir des buts faciles.
"Le classement des buteurs, c’est anecdotique"
Maintenant place à l’Allemagne en finale…
On va tout faire pour gagner cette finale. Mais ça va être compliqué, les Allemands jouent très bien au handball. On va voir comment on va préparer ce match. En plus il y a la qualification olympique à aller chercher, c’est quelque-chose de très important.
Est-ce un avantage pour vous d’avoir gagné face à eux lors du premier de la compétition (32-29) ?
Non, chaque match a son histoire. Dans ce championnat, chaque match est un combat. On a pu voir que tous les matches sont serrés. On peut se servir de ce match, mais il faudra être attentif.
Pour finir, vous trônez en haut du classement des buteurs, est-ce une fierté ?
Oui, mais c’est anecdotique. En plus je tire beaucoup de penaltys. C’est grâce aux pivots qui obtiennent tous ces pénos. L’important c’est que l’équipe gagne, peu importe si je mets des buts, ou si c’est (Arpad) Sterbik qui les mets (rires).
Be. C., à Cracovie
Crédit photo: EHF / Uros Hocevar