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Omeyer: "Tout repart à zéro"

LNH - Publié le 25 janvier 2017 à 17h50
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Capitaine de l’équipe de France, Thierry Omeyer se méfie de la Slovénie, adversaire des Bleus lors de la demi-finale du Mondial prévue jeudi soir, à l’AccorHotels Arena. 


Thierry, le match face à la Suède a été compliqué, on a l’impression que sur le papier, le match face à la Slovénie peut apparaître plus simple…
Je ne pense pas. Je pense que ça sera tout aussi compliqué que face à la Suède. Si la Slovénie s’est qualifiée pour les demi-finales, c’est parce que c’est une très forte équipe qui a réussi à gagner ses matches importants. On sait que c’est un gros match qui nous attend. Tout repart à zéro.

Vous n’avez plus perdu depuis 2004 en compétition face à la Slovénie, vous les avez battu à deux reprises lors de la préparation de ce Mondial, avez-vous tout de même un ascendant psychologique ?
Oui, après l’important c’est ce que l’on va produire sur le match de demain. On les a joués beaucoup de fois et on les connaît bien. Après eux aussi nous connaissent bien. Sur une demi-finale, c’est un gros match, et tout peut arriver. 

"On s'était promis de revenir à l'AccorHotels Arena"

Il y a beaucoup de surprises sur ce Mondial avec les éliminations du Danemark, de l’Espagne ou de l’Allemagne, y a-t-il dans votre tête l’idée que vous pouvez être les prochains ?
C’est sûr qu’il y a eu de grosses surprises. Ca montre que sur un match il peut se passer beaucoup de choses et que le niveau de la compétition est très homogène. Sur des matches à élimination directe, on a vu que ce qu’il s’était passé en poules ne servait à rien puisqu’un quatrième pouvait éliminer un premier. Ce sont des choses qui arrivent, donc on est vraiment concentrés pour éviter ça.

On a l’impression d’une grande homogénéité de votre effectif, avec des jeunes performants qui savent prendre le relai des cadres…
On savait qu’on aurait besoin de tout le monde pour aller loin dans la compétition. Et c’est le cas. Je trouve que c’est très bien car tout le monde apporte sa pierre à l’édifice. Tout le monde donne tout ce qu’il a, qu’il joue 5 ou 60 minutes. L’important c’est que l’équipe de France gagne à la fin.

Vous sortez d’un match à Lille avec 28000 spectateurs, n’est-ce pas presque frustrant de « rentrer » à l’AccorHotels Arena ?
Non, non, on est très contents de revenir ici. Quand on a joué le Brésil on s’est promis de revenir. Maintenant on est revenus et on n’a pas envie de s’arrêter là et on veut aller jouer la finale. Ca sera une grosse ambiance, on a l’habitude. J’ai eu la chance de vivre le Mondial 2001, et même 16 ans plus tard j’ai encore de grands souvenirs.

Be. C.