Eduardo, on imagine que tu es très heureux…
C’est incroyable ! On ne pensait pas gagner avec cette différence… Mais on a été très sérieux je pense. On a très bien démarré, notamment en défense. On a eu des gardiens qui nous ont beaucoup aidés. En attaque on a été très organisé. Au final, ce n’était pas facile mais on a gagné, et on compte bien gagner à nouveau dans deux jours.
Quel était le plan pour battre les Bleus ?
Il n’y avait pas de plan. On voulait faire la même chose que contre l’Allemagne ou la Slovénie. On voulait jouer notre jeu, jouer ensemble.
"C'est incroyable"
Vous avez imposé votre rythme à cette rencontre…
Oui, et puis on a imposé notre défense surtout. On a aussi des gardiens qui ont été très présents. Arpad (Sterbik) est arrivé hier et nous a arrêté trois penaltys. C’est la clé de ce match. On a mis beaucoup d’activité collective et tout ça, ça rend le match plus facile.
Avez-vous été inquiets quand ils sont revenus à trois buts ?
Oui, on a eu peur un peu (sourire). On avait neuf buts d’avance et ils sont revenus. Et puis c’est la France, c’est une super équipe. Maintenant on a bien réussi à tenir et c’est incroyable.
Maintenant, il vous faut la médaille d’or…
Oui. Il n’y aura pas de déconcentration. On se souvient qu’il y a deux ans, en Pologne, on est arrivés en finale et on s’est écroulés face à l’Allemagne (17-24). Cette fois, on va faire ce dernier effort pour aller chercher la médaille.
Benoît Conta, à Zagreb (Croatie)
Crédit photos: EHF