Raphaël, vous sortez d’un succès précieux en Lidl Starligue décroché à Ivry…
On est contents parce que c’est une victoire qui nous met en confiance avant le Final4. On a aussi pu préparer quelques petites choses offensivement avant de jouer Magdebourg. Du point de vue du classement c’est bien aussi car on savait qu’il nous faudrait deux victoires sur les trois matches pour être assurés du Top 5. On remporte la première et je pense qu’on aura une finale à Aix lors de la dernière journée car jouer Montpellier, mardi, au retour du Final4, on sait que ça va être compliqué.
Comment Saint-Raphaël va-t-il aborder ce Final4 de Coupe EHF ?
On n’est pas les favoris avec une demie face à Magdebourg, le favori, devant son public. L’année dernière, on était arrivés au Final4 un peu trop confiants. On avait battu Berlin quelques semaines plus tôt et peut-être qu’inconsciemment on s’est dit que ça allait le faire. Au final on n’a pas du tout joués et on a pas du tout été acteurs de ce match. Maintenant, on a pris de l’expérience, on a un plus gros vécu. On aura certes 7000 personnes contre nous mais on peut le faire…
"Je nous sens bien plus concentrés"
Vous allez une nouvelle fois jouer un Final4 avec trois clubs allemands…
Oui, mais je pense que le niveau s’est équilibré. On le voit en Ligue des champions avec les trois équipes au Final4 et nous qui atteignons pour la deuxième année consécutive celui de la Coupe EHF. On voit que l’on se fait une place au sein du handball européen. Maintenant moi j’aimerais gagner, et je sais que ça sera très difficile. Mais on a l’expérience et la compétence pour battre Magdebourg chez lui, malgré un contexte en notre défaveur.
Quel souvenir gardes-tu de votre finale 3/4 face à Magdebourg la saison passée ?
On perd aux penaltys mais c’était aussi un match 3/4 et il y avait moins d’enjeux que sur une demi-finale. Il n’y aura pas la même pression, et ce sera à nous de tout mettre en place pour s’imposer, contrairement à l’an passé. On était tellement contents d’être là qu’on n’a pas vécu l’évènement comme on le devait… Cette année, on veut vraiment aller en finale. Il faudra notamment surveiller Michael Damgaard qui est leur arme numéro 1 en attaque.
Qu’allez vous changer dans votre approche de l’évènement ?
L’an passé, on a déjoué. Là je nous sens bien plus concentrés. On est déjà en train de travailler à la vidéo chacun dans notre coin, on discute de cette rencontre. On a pris conscience qu’on pouvait aller loin. Ce n’est pas donné à tout le monde de faire deux demi-finales de rang en Coupe EHF. C’est loin d’être facile. C’est une Coupe d’Europe très relevée et on est très contents de représenter le handball français à ce niveau.
Be. C.
Crédit photos: ML Terrier/SRVHB