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8e de finale retour de la Coupe de la Ligue, les matchs

LNH - Publié le 25 septembre 2010 à 00h00
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Ce samedi se terminaient les 8e de finale de la Coupe de la Ligue avec le match retour de la double confrontation. 6 équipes passent le cut : Toulouse, Tremblay, Dunkerque, Nîmes, Paris et Saint-Raphaël.

Dijon 23-23 Dunkerque (9-11)
Auteurs du meilleur match aller de ces 8e de finale avec une avance de 6 buts acquise à la maison, les Nordistes se déplaçaient avec peu de pression en Bourgogne. Pour autant, ils entamaient la partie pied au plancher puisqu’ils réalisaient un impressionnant 0-7 dans les 12 premières minutes ! Menant globalement de 13 buts, les partenaires du très précieux Vincent Gérard (24 arrêts) décompressaient donc un petit peu. Pour le plus grand plaisir des locaux qui n’en demandaient pas tant et revenaient à 2 longueurs à la pause (9-11). Suffisant pour encore y croire. Chose que firent les partenaires de Mathieu Lanfranchi (5 buts) jusqu’à obtenir ce nul encourageant, mais insuffisant. En revanche pour l’USDK, il va y avoir un peu de travail à effectuer au niveau de la constance.

Nîmes 33-21 Saint-Cyr (15-7)
Dans le sillage d’un très en forme William Annotel (21 arrêts), les Crocos n’ont pas laissé une seule chance à Saint-Cyr de revenir dans cette double opposition. Se constituant rapidement un confortable matelas – qui renforçait celui acquis mercredi- (7-3 à la 16’ puis 13-5 à la 26’) ils ont annihilé toutes les percées adverses jusqu’à prendre sérieusement le large (15-7 à la 30’ et 24-13 à la 42’). Les échecs aux tirs des Oliver (2/8), Molinié (1/5) et autres Julvecour (6/16) illustrant l’impuissance des visiteurs lors de cette soirée. A retenir par ailleurs du côté de Nîmes, la convaincante partie du jeune Julien Rebichon (7/8).

Ivry 29-33 Toulouse (13-14)
S’étant séparés sur un nul qui n’arrangeait finalement personne mercredi dans la ville rose, Franciliens et Haut-Garonnais n’avaient qu’une option ce samedi : la victoire. Elle est revenue aux visiteurs plus précis dans leur jeu et moins attentistes. Un succès long à se dessiner puisque Toulouse n’aura jamais vraiment su accentuer son avance laissant aux hôtes les munitions afin de se remettre dans le bon sens. Ce qui arrivera par intermittence. Mais trop fugacement pour tromper un collectif qui prend petit à petit forme autour notamment, du parfait Anouar Ayed (9 buts, en photo).

Saint-Raphaël 33-25 Nantes (19-15)
Douchés lors de leur déplacement dans l’Ouest (-2), les Varois n’ont pas tergiversé au moment de recevoir les gars de Loire-Atlantique : ils ont tout de suite imprimé du rythme et mis les pieds dans le plat. Et comme en face, on n’était pas venu pour rigoler, cela a donné une première mi-temps, longtemps très serrée (3-3 à la 7e puis 13-12 à la 20’) jusqu’à ce que les locaux accélèrent (17-13 à la 26’). Pour ne jamais être repris (18-20 à la 51’) et même finir bien loin (33-25). En cause une bonne défense (Djukanovic réalise 15 arrêts) et des options offensives avec peu de déchets (Megannem et Viudes terminent notamment à 100% avec 6 buts chacun). Saint-Raph’ monte en puissance !

Istres 23-20 Tremblay (11-10)
Favoris mais pas trop pour la qualification lors de ce déplacement en Provence, les Tremblaysiens comptaient un peu leurs forces vives avant l’entame de match. Et voulaient surtout s’imposer à moindre frais. Pari réussi avec un groupe qui aura surtout brillé par son mental à toutes épreuves face à une formation maison de qualité et qui, petit à petit, retrouve ses sensations. Sébastien Mongin tire son épingle du jeu côté banlieusard (6/8).

Paris 28-25 (a.tab) Cesson (11-14)
Parfaitement à égalité au terme de ce retour (25-23 à chaque match), Bretons et Parisiens ont du disputer une séance de tirs au buts pour trouver un vainqueur à leur opposition. Et c’est le club de la capitale qui, au bout du suspense, a su trouver la faille chez les visiteurs. Un succès très précieux pour les promus qui démontrent une nouvelle fois leur capacité à être bons en coupes, signe d'un réel potentiel à exploiter. Avec 2 victoires en 4 matchs, Paris semble trouver son rythme. Cesson, en revanche, va devoir vite se relancer pour rebondir en championnat.