Au cours d’une finale maîtrisée de bout en bout, Montpellier s’est offert, ce dimanche, une 9e Coupe de la Ligue face à des Raphaëlois atones. Les hommes de Patrice Canayer démontrent qu’il faudra compter sur eux dans cette seconde partie de saison.
Saint-Raphaël 21-34 Montpellier (11-17)
De match, il n’y a pas eu, ou presque, entre cette équipe de Montpellier et celle de Saint-Raphaël. Trop épuisés, mentalement et physiquement, les Varois n’ont ainsi jamais semblé dans le coup et n’ont pu que constater l’imparable efficacité adverse. En habitués des finales, les hommes de Patrice Canayer ont en effet récité une partition parfaite avec un début de rencontre canon (2-7 à la 11’ puis 4-13 à la 20’) qui aura scellé les débats. Denses au possible en défense, ils repoussaient alors toutes les tentatives d’Olsen (4 buts) and co et comme de l’autre côté du terrain leur festival offensif torturait les nerfs du portier Micha Djukanovic, l’écart restait béant (9-17 à la 28’). A la pause pourtant, Saint-Raphaël s’était offert un léger espoir en revenant un peu et n’accusant que 6 longueurs de retard.
De retour des vestiaires, les hommes de Christian Gaudin tentaient une rébellion (12-17 à la 33’ puis 15-20 à la 40’) dans un petit temps faible adverse, mais le rouleau compresseur héraultais se remettait (17-28 à la 49’) en marche et à l’image de William Accmbray (9 buts), c’est tout un collectif qui s’envolait vers la victoire. En fin de rencontre, Patrice Canayer s’offrait même le luxe de faire souffler ses cadres et de faire entrer sa jeune garde. Jean-Lou Faustin et Arthur Anquetil versaient leur obole (1 bu chacun). La fin de rencontre était anecdotique et Montpellier remportait alors ce trophée. Avant d’autres ?