Journée historique pour Toulouse qui s’est offert, ce samedi, sa première finale d’un Final Four de Coupe de la Ligue en dominant, de la tête et des épaules, le champion de France en titre de Dunkerque. Les Haut-Garonnais ont pris l’avantage au tourant du premier quart d’heure pour ne jamais plus le lâcher. D’entrée, pourtant, c’est l’USDK qui donne le ton dans cette rencontre avec un premier gros coup de feu dégainé par la jeune garde nordiste (Zarko Pejovic, Baptiste Butto, Théophie Caussé). Du coup, à la marque c’est l’escouade de Patrick Cazal qui prend un premier avantage sur les partenaires de Jérôme Fernandez (3-1 à la 5’). Mais après ce round d’observation, les Haut-Garonnais, menés par un bon Maxime Gilbert, au relai de Danijel Andjelkovic, blessé, vont répliquer avec 3 buts, dont deux de Nemanja Ilic, et un arrêt de Cyril Dumoulin. Et s’approprier la mène (4-3 à la 8’). En réaction Dunkerque va s’accrocher, mais les pertes de balles trop nombreuses et les occasions sur penalties non converties vont progressivement peser dans la balance. Le Fenix fait le break (9-5 à la 16’) et surfe sur ce bon début de rencontre pour poursuivre son effort jusqu’à la pause. Jérôme Fernandez (10 buts) pousse sur les appuis et score plus qu’à son tour, la défense, bien haute, gagne des ballons et permet à Cyril Dumoulin de briller. Le portier s’offrant par ailleurs un superbe double arrêts sur penalty face à Julian Emonet. A la pause, les hommes de Toni Garcia s’offrent une belle avance (16-10).
De retour des vestiaires, le Fenix poursuit son effort avec un gros apport de ses cadres Jérôme Fernandez, Rémi Calvel et Valentin Porte qui maintiennent l’écart en faveur de leur équipe alors que du côté Dunkerquois, William Annotel fait des étincelles dans ses cages et que Julian Emonet (11 buts) s’occupe du scoring (19-13 à la 36’). La suite de la rencontre sera du même acabit pour les Haut-Garonnais qui ne cesseront de prendre d’assaut le but nordiste. L’issue de la rencontre semble alors inéluctable mais un gros fait de jeu n’est pas loin de faire basculer tout cela alors que les Nordistes s’escriment à essayer de revenir. Pierrick Chelle et Jérôme Fernandez se retrouvent toucher, au même moment au genou sur un contact. Dans le sprint le Fenix tient néanmoins bon mais paye un lourd tribut avant de disputer sa finale.
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