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CDL / Il ne peut en rester qu’un !

LNH - Publié le 29 mars 2015 à 13h53
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Ce dimanche, à 16h30, au Kindarena de Rouen, Nantes et Toulouse vont s’affronter pour le deuxième trophée de la saison. Le vainqueur sera forcément inédit et s’offrira par ailleurs une place en Coupe d’Europe.
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L’occasion franche de soulever un trophée n’arrive pas forcément plusieurs fois dans une carrière. Il arrive même que certains grands joueurs ne remportent jamais de championnat ou de Coupes. Alors au moment de rentrer sur le parquet du Kindarena, chacun des acteurs alignés par Nantes et Toulouse aura sa détermination décuplée pour s’offrir la joie de grimper sur la plus haute marche du podium. Et soulever dans la liesse le trophée. Mais pour cela, il faudra, au terme des 60’ être en tête au score. Pas évident pour Toulouse qui devra évoluer sans 3 joueurs majeurs. Danijel Andjelkovic était déjà absent hier mais sont venus s’ajouter Jérôme Fernandez et Pierrick Chelle, blessés aux genoux lors de la demi-finale. Des pièces maîtresses en moins dont Toni Garcia devra se passer : « c’est forcément pénalisant mais on peut se blesser à n’importe quel moment. A l’entraînement notamment. Dans tous les cas, on va jouer cette rencontre à fond, pour la gagner. C’est une finale et on a les ressources pour s’imposer. » Cyril Dumoulin, le portier du Fenix opine : « Il faudra que l’on soit vraiment très solidaire pour l’emporter, que l’on s’accroche tous ensemble et que l’on essaye de gagner pour eux. »

A Nantes, les voyants semblent un peu plus au vert. Pour autant Thierry Anti, le coach ligérien, ne veut pas s’emballer et rejette l’étiquette de favori : « C’est une finale. Toulouse possède une très belle équipe et quand il y a un Final Four, les 4 équipes méritent le respect. Il nous reste un match important à gagner. Je ne sais pas s’il faut se réjouir de l’absence d’un joueur. Nous, on avance groupé et on n’a qu’un objectif, l’emporter. On n’arrête pas de nous dire que c’est une belle occasion, comme si l’on était favori. Mais le club est encore jeune en première division. Quand on est ambitieux, qu’est ce que l’on peut dire, que l’on voudrait bien gagner un titre, c’est normal. Mais je crois que les gens ne se rendent pas compte à quel point c’est difficile de gagner un titre. »

Le « H » partira néanmoins favori de cette finale autour d’une défense toujours aussi costaude et une attaque dans laquelle Alberto Entrerrios a encore démontré sa superbe classe. Pour Toulouse, la clef sera la solidarité. Aux jeunes de répondre présents. Sans cela, ce sera vraiment difficile.