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Dipanda: "Amener Paris le plus loin possible"

LNH - Publié le 04 avril 2017 à 10h32
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Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe EHF, Saint-Raphaël peut sereinement se tourner vers sa demi-finale de la Coupe de la Ligue by Lidl prévu vendredi, face à Paris. L’occasion de faire le point en compagnie d’Adrien Dipanda.

Adrien, vous voilà qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe EHF, est-ce un soulagement ?
On avait une semaine très importante pour la suite de notre saison avec Chambéry en championnat pour les laisser à distance et continuer à viser le podium. Ca, c’était une première chose réalisée qui nous a redonné confiance en notre jeu. Derrière, on avait l’enchaînement avec le match face à Berlin qui était essentiel pour assurer le minimum de nos attentes en Coupe d’Europe: les quarts de finale. Mais derrière, on compte bien se qualifier pour le Final4… Mais oui, ce fut une semaine très positive, tant dans le contenu que dans les résultats. Ca nous donne une piste de décollage pour la fin de saison.

Et ça démarre par ce Final4 de Coupe de la Ligue by Lidl, est-ce un objectif pour vous ?
Forcément. On veut offrir à Saint-Raphaël son premier titre. Il nous reste deux solutions: cette Coupe de la Ligue ou la Coupe EHF. Après sur cette Coupe de la Ligue, il y a quand même Paris qui est une équipe du Top 4 européen. Ce n’est pas la compétition la plus facile à remporter. Malgré tout on est à deux matches d’un titre, et on ne peut pas faire l’impasse. 

"Sur un match, tout est possible"

Mieux vaut-il jouer Paris sur un premier match sur un Final4 ou sur une finale, lorsqu’ils sont un peu plus fatigués ?
Il n’y a pas de moment idéal pour les rencontrer (sourire). Même s’ils ont quelques joueurs fatigués, ils ont un effectif pléthorique… Mais si tu veux gagner un titre, il faut réussir à les battre sur un match. Le tirage a fait qu’on les joue sur le premier. Est-ce mieux ou moins bien ? Je ne sais pas. On voit qu’ils sont en forme, ils ont réussi un très gros match face à Nantes en Ligue des champions. Ils ont montré qu’ils étaient les patrons du handball français actuellement. On est loin d’être favoris, mais il va falloir trouver quelques petites failles dans leur équipe. Ca s’annonce compliqué mais c’est ce qui fait la beauté du sport: sur un match, tout est possible. 

Lors du match aller en Lidl Starligue, vous aviez tenu 45 minutes avant de craquer (28-24). Il faudra cette fois tenir 15 minutes de plus… 
Lors de ce match, on était arrivés un peu amoindris, avec 2-3 joueurs absents ou pas en forme physiquement (notamment Alexandru Simicu, ndlr). Là on a repris confiance la semaine passée, on a récupéré tous les joueurs hormis Mihai Popescu. C’est assez rassurant pour nous. On pourra compter sur tout le monde et on pourra faire des rotations pour tenir un peu plus longtemps. On a vu qu’ils jouaient beaucoup là-dessus contre Nantes, en tenant jusqu’à la 45-50e minute quand l’adversaire est cramé et qu’eux ont encore du jus pour hausser leur niveau de jeu. Il ne faudra pas faiblir pour les amener le plus loin possible dans le money-time où tout sera possible. 

"Hâte d'y être"

Personnellement, vous revenez d’une blessure à la cheville, comment vous sentez-vous ?
Cette blessure m’aura au final permis de me requinquer physiquement et mentalement. J’ai eu un mois de coupure durant lequel j’ai pu prendre soin de tous mes bobos. Je n’ai pas beaucoup arrêté depuis un an et demi, et ça fait forcément du bien. J’arrive avec plein d’énergie et ça fait du bien au groupe d’avoir un joueur un peu plus frais qui arrive. Et je suis à l’image de l’équipe, j’ai désormais beaucoup d’ambition sur cette fin de saison. On a les clés en main pour décrocher un titre.

Vous allez jouer face aux frères Karabatic, est-ce toujours un match spécial pour vous ?
On commence à être habitués. Au début ça nous faisait un peu bizarre, moins maintenant. Ca fait partie su sport. Il y a pas mal de joueurs de cette équipe qui sont en équipe de France avec moi. Après Luka et Niko, c’est encore plus spécial car on connaît nos liens d’amitié. Mais sur le terrain, on fait abstraction de tout ça. Ce sont toujours des matches très engagés car on défend très dur, et eux sont capables de répondre à cet engagement. On aime ça, eux aussi. J’ai hâte d’y être en fait. (sourire)

Be. C.