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Billère fait le job avec ses jeunes

LNH - Publié le 29 janvier 2024 à 14h16
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Durant cette période de trêve internationale sur lnh.fr, nous allons revenir, tous les trois jours, sur les faits marquants de cette première partie de saison en Liqui Moly StarLigue et en ProLigue. Place à l’épisode 6 de cette mini-série avec le Billère Handball.

C’est certainement l’une des belles surprises de cette première partie de saison dans le championnat de ProLigue. Habitué à connaître un bon nombre de difficultés ces dernières saisons et à rater la qualification pour les playoffs, les Billérois font preuve de caractère sur cet exercice 23-24. Pourtant, tout semblait très mal commencer pour les Béarnais qui comptaient 6 défaites au bout de 6 journées. Mais au fur et à mesure, Billère a su rectifier le tir, se montrer plus accrocheur, appliqué et déterminé et décrocher des succès. Le premier, sur le terrain d’un adversaire direct au maintien, Sarrebourg (J7, 31-33) a permis de prendre confiance et de faire des résultats très intéressants face à de belles écuries comme Cherbourg (J9, 27-19) et Sélestat (J12, 30-36). Le collectif de Daniel Deherme reste tout de même irrégulier (6 victoires – 8 défaites) et est clairement capable du meilleur, comme du pire en essuyant des défaites amères, à domicile comme face à Cournon (J11, 24-25).

Prendre match après match

Pleinement dans le coup pour terminer dans le Top6 et disputer les playoffs, qu’ils n’ont pas joué depuis bien longtemps, à travers leur 8e place et seulement 3 points de retard sur Nancy, 6e, les Billérois peuvent se permettre de rêver grand pour cette deuxième partie de saison. Pourtant, il ne va pas falloir brûler les étapes. Par le passé, Billère a eu des objectifs élevés et n’a pas réussi à les atteindre. Le BHBPP devra rester concentré et disputer match après match. Les blessures de nombreux cadres sur cette première partie de championnat ont permis à des jeunes de tirer leur épingle du jeu. Ces derniers devront confirmer. Le premier rendez-vous de 2024 sera déjà presque décisif, sur le terrain de Nancy (2 février).

 

 

Mickaël Nassieu