S’imposer et espérer le nul entre Saint-Raphaël et Dunkerque, tel était le leitmotiv de la soirée pour Chambéry qui accueillait Toulouse pour sa dernière de la saison au Phare. Dans un début de match animé, les partenaires de Damir Bicanic (4 buts) prennent les devants (7-2 à la 11’). Toulouse a du mal, mais parvient à rester à flot grâce au réveil de Cyril Dumoulin (11-7 à la 19’). Mais plus conquérants, et avec un Yann Genty efficace (9 arrêts), le CSH rentre aux vestiaires avec 8 buts d’avance (18-10 à la 30’). Un écart confortable que les Chambériens ont parfaitement géré dans le second acte. Cédric Paty (7 buts) se montre adroit face au but adverse, et les locaux ne baissent pas en intensité (25-17 à la 47’). Bien trop passifs en défense pour espérer faire jeu égal avec leurs adversaires du soir, Valentin Porte (5 buts) et consorts s’inclinent logiquement sur le score de 33 à 24. Chambéry clôture son exercice sur une bonne note, un joli cadeau d’au revoir pour Bertrand Gille.
Dans un duel sans réel enjeu, Aix et Nantes se retrouvaient au Val-de-l’Arc déterminés à terminer leur exercice sur un succès. Le premier acte est prolifique en buts. Les attaques profitent des largesses défensives de part et d’autre pour trouver la faille (12-12 à la 17’). Valero Rivera (8 buts) fait le job, et permet aux siens de réaliser un premier break (13-16 à la 23’). Dans le sillage de Mickaël Illes (5 buts), le PAUC s’accroche, et reste au contact à la pause (16-18 à la 30’). Sous l’impulsion de Nicolas Claire (4 buts), le H reprend le second acte sur de bonnes bases, et creuse l’écart au score (21-26 à la 43’). Iosu Goni Leoz (7 buts) tente de sonner la révolte à son tour, mais en face, Julien Salmon sort de sa boite (12 arrêts), et permet aux Ligériens de préserver leur avance (27-32 à la 54’). Avec sérieux et maitrise, le HBC Nantes s’impose 31 à 36 face à Aix, et termine à la 6e place de l’élite, Aix 12e.
Avec une belle 7e place à la clé, Cesson-Rennes et Nîmes avaient de quoi se motiver pour cette dernière rencontre de D1. D’entrée de jeu, les Bretons font preuve de plus de réalisme que leurs adversaires, à l’image d’un Mathieu Lanfranchi percutant (4-2 à la 6’). L’USAM ne s’affole pas, et revient rapidement à hauteur (9-9 à la 18’) par l’intermédiaire de Julien Rebichon (8 buts). Les débats sont équilibrés, mais grâce à un Kévin Bonnefoi décisif (17 arrêts), les locaux sont parvenus à virer en tête à la mi-temps (14-13 à la 30’). Dans une seconde période tout aussi accrochée, Jérémy Suty (6 buts) et les siens sont parvenus à prendre le meilleur sur la Green Team. Au coude à coude à un quart d’heure du terme (23-22 à la 46’), les Cessonnais ont fait la différence dans le money-time, grâce à leur défense de fer (29-27 à la 60’). Une belle victoire pour les Irréductibles qui vient clôturer une saison pleine pour la formation bretonne. Nîmes prend rendez-vous pour l’avenir.
Dans l’espoir d’un faux pas de Paris à Tremblay, Montpellier devait faire le job face à Istres dans son antre de Bougnol. Après un début de match poussif dominé par les partenaires de Quentin Eymann (3-5 à la 7’), les Montpelliérains ont mis la machine en route sous l’impulsion du duo Dolenec / Guigou (12-6 à la 14’). Les Istréens craquent totalement sous la pression adverse, encaissant un terrible 10-0 en 10’ (16-6 à la 20’). Sonnés, les hommes de Gille Derot n’abdiquent pas pour autant, et reviennent à 4 longueurs à la pause (18-14 à la 30’). Mais la seconde période a été à sens unique. Poussé par son public, le MAHB prend rapidement le large au retour des vestiaires (22-14 à la 34’). Kévin Mesnard (11 arrêts) se montre intraitable face à son futur club, et les Héraultais tuent tout espoir de retour d’Yvan Gérard (6 buts) et consorts. Dragan Gajic (9 buts) ne baisse pas de rythme, et Montpellier décroche sa 21e victoire de la saison (38-26 à la 60’). Insuffisant cependant pour décrocher un nouveau titre.
Le choc pour la 3e place a tenu toutes ses promesses entre Saint-Raphaël et Dunkerque. Dans un Palais des Sports Jean-François Krakowski surchauffé, les deux formations se sont livrées un duel intense et très disputé. Dès l’entame des hostilités, Wissem Hmam et les siens donnent le ton en défense. Kornel Nagy (5 buts) encaisse à l’image de ses co-équipiers, et garde son sang froid pour permettre à l’USDK de mener (4-6 à la 17’). Agressifs derrière, Geoffroy Krantz (4 buts) et les siens peinent à trouver le chemin du but, et à la pause, ce sont les Nordistes qui sont en tête (10-11 à la 30’). La seconde période va être tout aussi accrochée. La tension est palpable sur le parquet, et grâce à un Raphaël Caucheteux efficace (7 buts), les Varois prennent les devants (18-17 à la 50’). Théophile Caussé tente d’inverser la tendance avec sa fougue, mais insuffisant pour déstabiliser le bloc raphaëlois. Alexander Lynggaard inscrit les deux derniers buts du match, et offre l’Europe au SRVHB (23-21 à la 60’). Dunkerque a tout donné.
Sélestat avait l’occasion de clôturer une saison difficile par un succès avec la réception d’une équipe de Créteil diminuée par les blessures. Mais malgré les absents, les joueurs de Christophe Mazel ont réalisé un excellent début de match. Avec un Hugo Descat efficace (10 buts), les Ciel et Blanc ont rapidement creusé l’écart au score (11-6 à la 16’). Les Alsaciens sont dans le dur, et n’arrivent pas à mettre leur jeu en place. Malgré tout, l’entrée convaincante de Rudy Séri (5 buts) a permis aux locaux de limiter les dégâts à la mi-temps (15-17 à la 30’). En deuxième période, le SAHB a montré plus d’enthousiasme. Dans le sillage d’un efficace Kévin Beretta (5 buts), les locaux sont parvenus à rapidement combler leur retard (18-18 à la 32’). La partie est relancée, les Val-de-Marnais mis sous pression, mais grâce à un bon Dejan Malinovic (5 buts), et un Hugo Descat intenable, les Val-de-Marnais ont su faire la différence dans le money-time (28-30 à la 60’). Créteil confirme, Sélestat rate à nouveau le coche.
Paris n’a pas tremblé. A 60’ d’un nouveau titre de champion de France, les partenaires de Mikkel Hansen (10 buts), ont dominé en long, en large et en travers le derby francilien, délocalisé pour l’occasion à Beauvais. Après seulement 4’ de jeu, les Parisiens menaient déjà de trois buts au tableau d’affichage (3-6 à la 4’). Un écart qui n’a cessé de s’accentuer tout au long de la rencontre. Porté par un Thierry Omeyer stratosphérique (15 arrêts à 50%), le PSG n’a jamais vraiment été inquiété par Benjamin Bataille (4 buts) et consorts (8-18 à la 30’). Maintenant le cap jusqu’au coup de sifflet final, les hommes de Philippe Gardent, partant pour Toulouse comme manager général, ont parfaitement récité leur partition. Le TFHB a bien tenté de se rebiffer, mais impossible de rivaliser avec une formation parisienne en mode Ligue des Champions (15-27 à la 44’). Mikkel Hansen fait le show en fin de match, et le PSG s’envole vers le deuxième titre de champion de France de son histoire (20-36 à la 60’) ! Avec au bout, une très belle fête avec le public...