Jules, après 4 ans en Espagne à Benidorm, tu as décidé de revenir en France. Pourquoi ce choix ?
J’avais à cœur de revenir jouer au pays. J’ai passé 4 ans en Espagne et j’avais l’impression d’en avoir fait le tour. On a joué deux fois l’EHF European League et fait une finale de Coupe du Roi face à Barcelone. Je voulais rentrer en France et quand j’ai eu l’opportunité de signer à Dijon et de m’y épanouir, je n’ai pas hésité.
Pourquoi Dijon et pas un autre club ?
J’avais beaucoup d’offres en ProLigue mais peu en Liqui Moly StarLigue. Avoir joué la Coupe d’Europe l’an passé m’a aussi offert plusieurs possibilités à l’étranger mais ma priorité était de jouer en Liqui Moly StarLigue. Pouvoir signer dans un championnat qui me semble, même si je n’ai jamais évolué en professionnel en France, être mon niveau, m’a séduit.
Avec du recul, que retiens-tu de ton passage à Benidorm ?
Il y a énormément de positif. J’ai pu découvrir une nouvelle culture, une nouvelle langue et une autre manière de jouer au handball avec des tactiques et techniques différentes de celles présentes en France. Cette expérience m’a beaucoup servi. C’était un super projet, surtout pour un jeune, d’autant plus qu’il y avait, à Benidorm, de très bonnes installations.
Quel bilan peux-tu tirer de ces premières semaines au DMH ?
Je suis quelqu’un de très sociable donc mon intégration s’est bien passée. On a fait une bonne prépa, même si je pense qu’on aurait pu faire mieux sur nos matchs amicaux. On a produit de bien meilleures choses aux entraînements qu’en matchs.
Êtes-vous à 100% pour la reprise officielle ?
C’est difficile à dire, la reprise des matchs officiels arrive déjà aujourd’hui avec la coupe de France. On va jouer devant près de 4000 personnes à Caen et on va voir ce dont on est capable. Samedi aussi, un dernier match de prépa nous attend face à Cesson-Rennes en lever de rideau du Trophée des Champions, ce sera un gros match également. On n’a pas le temps de laisser filer des matchs, on reçoit Ivry, un concurrent direct, pour la première journée donc on se devra d’être prêt.
Par quoi le maintien va-t-il passer selon-toi ?
Il faudra être solide, gagner face aux concurrents et essayer de faire des coups. On va devoir être unis et toujours ensemble. Il va falloir miser sur la défense et jouer notre jeu, avec un état d’esprit irréprochable. Il n’y a que du positif à prendre. On sait que cela va être une saison difficile et que l’équipe gagnera moins qu’en ProLigue l’an passé mais on va être focus sur notre objectif.
Côté individuel, qu’attends-tu de cette année ?
Je veux apporter ma pierre à l’édifice et être dans la continuité de ce que j’ai pu faire en Espagne. La Liqui Moly StarLigue est un gros niveau, mais je suis prêt. Pour moi, tout ce que je vis c’est du bonus. Je ne voulais pas être pro car j’étais trop petit en taille. Je veux continuer de prendre du plaisir, m’épanouir et faire le maximum. Je pense qu’on est capable d’aller chercher le maintien.
On imagine d’ailleurs que tu as déjà coché la date du 1er mars sur ton agenda et que tu as hâte d’aller jouer à Nantes ?
A Nantes, c’est là où j’ai commencé à jouer au handball. Beaucoup vont venir me voir jouer, j’ai vraiment hâte, cela va être un vrai clin d’œil à mes proches qui seront là, dans un gymnase qui signifie beaucoup pour moi. Il y a vraiment un super public là-bas et une superbe salle, il faudra profiter et prendre ce que l’on peut.
Mickaël Nassieu