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Bastien Cismondo, un flic à Miami

LNH - Publié le 09 avril 2009 à 00h00
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Dépositaire du jeu istréen, Bastien Cismondo est une des pierres angulaires du système de Christophe Mazel. Très en vue ces dernières semaines, il sera attendu de pied ferme par les Parisiens lors de la demi-finale de vendredi à l’American Airlines Arena.



Outsider déclaré de cette Coupe de la Ligue 2009, Istres est à Miami avec des objectifs précis. D’abord celui de battre Paris afin d’accéder à la finale et éventuellement rêver d’Europe, ensuite tenter de remporter un premier trophée. Autant dire que le match de vendredi est un des plus importants de l’histoire du club. Et dans cette effervescence, Bastien Cismondo, le demi-centre des Sudistes, est l’homme à suivre. Garant des bonnes prestations de son groupe, il donne le tempo et voit dans le collectif la force majeure de l’IOPHB : « nous avons une vraie cohésion avec un très bon état d’esprit et je pense que cela sera notre principale force face à Paris. Ensemble, nous proposons un jeu plaisant mais pour que celui-ci fonctionne, il faut que l’on joue tous ensemble. » Comme face à Créteil lors de l’avant-dernière journée, mais avec plus de rigueur que face à Dunkerque à l’occasion de la dernière sortie.

Pour cela, le policier en disponibilité sait qu’il peut compter sur une défense de fer incarnée notamment par les montagnes Thierry Fleurival et Robert Lis : « ils font du bien au collectif, Robert a permis de stabiliser l’équipe dans ce secteur » explique le joueur « et cela nous permet ensuite de développer un jeu d’attaque intéressant dans lequel je me retrouve pleinement. »

Bénéficiant d’un tirage plutôt clément puisque selon le capitaine provençal, Istres « a eu de la chance de prendre Paris plutôt que Montpellier ou Chambéry » en demi-finale, les Sudistes en seraient presque à devoir endosser des habits de favoris... Mais la pression ne semble pas inhiber les velléités des actuels 9e du championnat : « nous allons vivre le moment à fond, profiter de cette salle immense et se faire plaisir » conclut Bastien Cismondo.