De retour de Montpellier (défaite 34-24), Christophe Kempé (en photo) parle de la fin de championnat difficile qui attend Toulouse, avant-dernier de D1. Le pivot de 35 ans annonce aussi la fin de sa carrière, à l'issue de la saison, après 15 ans de haut niveau pendant lesquels il a tout gagné avec les Bleus.
La dernière défaite à Montpellier oubliée, il faut maintenant réaliser un sans-faute pour espérer se maintenir, non ?
C'est sûr qu'il faudra faire un carton plein, notamment lors de nos matches à domicile. Car, d'ici la fin de la saison, on a deux déplacements très compliqués à Ivry et Chambéry. Donc c'est surtout à domicile qu'il ne faudra pas se rater et prouver qu'on mérite d'être en D1. A commencer par le match contre Dunkerque samedi. Ils ont des blessés et, nous, on a les armes pour l'emporter. Surtout avec l'arrivée de notre joker, Vladica Stojanovic, qui va nous apporter beaucoup dans la fraîcheur et le jeu. On a donc encore notre destin en main. Et puis, je n'ai pas envie de finir ma carrière sur une descente...
C'est donc décidé, vous arrêtez en fin de saison ?
Oui, c'est clair maintenant, je raccroche. Je vais tout donner pour aider le club à se maintenir. Avec l'arrivée de Cédric Sorhaindo, mon temps de jeu a diminué, mais je continue à être à fond sur le terrain et en dehors pour mobiliser les joueurs. Mais je crois que, à 35 ans, je suis arrivé au bout du truc. On joue le maintien depuis 4 ans, ce sont des saisons difficiles, et il me manque un bel objectif à court terme pour continuer. Pourtant, je me sens bien physiquement, mais je préfère arrêter là, en forme, sans faire la saison de trop.
Quel bilan tirez-vous de votre belle carrière ?
Plus que les titres et les médailles, je garde surtout en tête les aventures humaines. Avec Toulouse déjà, notamment lors de notre victoire en Coupe de France en 1998, mon premier titre, gagné avec un groupe incroyable. Et puis avec l'équipe de France, bien sûr, pendant toutes ces années. Les stages, les rencontres... Ce sont d'excellents souvenirs. Maintenant, c'est bientôt fini et je vais entrer dans la « vraie » vie. Je travaille à ma reconversion, notamment avec le président du Toulouse Handball. J'ai beaucoup de projets dans la communication, le consulting télé et radio... On verra comment ça se concrétise, mais je suis très motivé pour cette nouvelle vie !
Son palmarès :
- Champion olympique (2008)
- Champion du monde (2009)
- Champion d'Europe (2006)
- Médaille de bronze aux championnats du monde (2003 et 2005)
- 169 sélections
- Coupe de France avec Toulouse (1998)
La dernière défaite à Montpellier oubliée, il faut maintenant réaliser un sans-faute pour espérer se maintenir, non ?
C'est sûr qu'il faudra faire un carton plein, notamment lors de nos matches à domicile. Car, d'ici la fin de la saison, on a deux déplacements très compliqués à Ivry et Chambéry. Donc c'est surtout à domicile qu'il ne faudra pas se rater et prouver qu'on mérite d'être en D1. A commencer par le match contre Dunkerque samedi. Ils ont des blessés et, nous, on a les armes pour l'emporter. Surtout avec l'arrivée de notre joker, Vladica Stojanovic, qui va nous apporter beaucoup dans la fraîcheur et le jeu. On a donc encore notre destin en main. Et puis, je n'ai pas envie de finir ma carrière sur une descente...
C'est donc décidé, vous arrêtez en fin de saison ?
Oui, c'est clair maintenant, je raccroche. Je vais tout donner pour aider le club à se maintenir. Avec l'arrivée de Cédric Sorhaindo, mon temps de jeu a diminué, mais je continue à être à fond sur le terrain et en dehors pour mobiliser les joueurs. Mais je crois que, à 35 ans, je suis arrivé au bout du truc. On joue le maintien depuis 4 ans, ce sont des saisons difficiles, et il me manque un bel objectif à court terme pour continuer. Pourtant, je me sens bien physiquement, mais je préfère arrêter là, en forme, sans faire la saison de trop.
Quel bilan tirez-vous de votre belle carrière ?
Plus que les titres et les médailles, je garde surtout en tête les aventures humaines. Avec Toulouse déjà, notamment lors de notre victoire en Coupe de France en 1998, mon premier titre, gagné avec un groupe incroyable. Et puis avec l'équipe de France, bien sûr, pendant toutes ces années. Les stages, les rencontres... Ce sont d'excellents souvenirs. Maintenant, c'est bientôt fini et je vais entrer dans la « vraie » vie. Je travaille à ma reconversion, notamment avec le président du Toulouse Handball. J'ai beaucoup de projets dans la communication, le consulting télé et radio... On verra comment ça se concrétise, mais je suis très motivé pour cette nouvelle vie !
Son palmarès :
- Champion olympique (2008)
- Champion du monde (2009)
- Champion d'Europe (2006)
- Médaille de bronze aux championnats du monde (2003 et 2005)
- 169 sélections
- Coupe de France avec Toulouse (1998)