Frédéric Brindelle est le spécialiste handball du petit écran. A l’antenne toutes les semaines pour l’affiche de la journée de LNH, le journaliste de Canal + croit en la valeur montante du handball à la télévision.
Vous venez de recevoir le prix du meilleur commentateur spécialisé d’une chaine sportive. C’est une distinction importante pour vous ?
Cela fait vraiment plaisir. Il faut néanmoins relativiser puisque ce sondage reste tout de même très aléatoire. Pour moi, je ne pense pas être le meilleur commentateur de sport spécialisé. Je suis tout de même satisfait car lorsque l’on travaille dans le sport, on est toujours un peu joueur, donc quand on gagne quelque chose, c’est comme si on avait remporté le Tour de France. C’est un beau petit plaisir dans ma vie professionnelle.
Vous commentez le handball depuis plus de 15 ans. Comment en êtes-vous arrivez là ?
Le hand véhicule un vrai esprit de famille car il y a une continuité dans cet esprit, il y a une histoire. Très tôt, je me suis intéressé à ce sport mais, malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de pouvoir continuer à en faire à cause de mes obligations personnelles. Néanmoins, je l’avais toujours gardé dans un coin de mon cœur, tout en sachant que le cyclisme restait ma priorité. Patrick Chassé, un confrère, m’avait conseillé de conserver le vélo mais d’avoir également un sport moins exposé. J’ai donc grandi professionnellement avec le hand. J’ai ainsi été plus explosé lorsque le handball est devenu médiatique. Aujourd’hui, c’est un peu ma deuxième famille.
On vous retrouve toutes les semaines (souvent le jeudi soir) pour le grand match de la journée sur Canal + Sport. Comment préparez-vous vos interventions ?
Préparer un match, c’est un travail au quotidien. Je commente trois à quatre rencontres par mois donc je suis vraiment tout le temps dedans. Avant un direct, j’essaie de peaufiner mes fiches en allant voir quelques statistiques sur les joueurs. Je rencontre également les entraineurs afin d’obtenir un maximum d’informations. Il y avait un grand monsieur de la radio qui disait, « préparez une émission c’est 40 ans de boulot et 10 minutes d’ajustement », je pense que cela résume bien la situation.
La très bonne relation que vous entretenez avec votre consultant, Grégory Anquetil, est également essentiel pour vous ?
C’est un énorme privilège de pouvoir former un duo professionnel avec quelqu’un qui dans un premier temps était mon joueur préféré et qui est désormais un très bon ami. Professionnellement, il a déjà tout compris. Il est en sorte devenu le collègue idéal. L’une de mes grandes fiertés est également d’avoir installé François-Xavier Houlet et Nicolas Cochery sur la chaine, deux consultants de qualité. C’est vraiment une satisfaction humaine et professionnelle.
Canal + Sport réalise de belles audiences depuis le début de la saison. Cela vous surprend ?
En début de saison, je n’avais pas vraiment d’idée sur ce que nous pouvions faire. A l’heure actuelle, nous avons déjà réalisé les objectifs imposés par notre direction, c’est déjà une satisfaction. Cela veut dire que nous nous ne sommes pas plantés. J’attends à présent encore plus de mobilisation de la part de la famille du handball. Je suis sûr que cela va venir parce que je vois bien dans les salles que le public est au rendez-vous. C’est vraiment les 400 000 licenciés qui doivent montrer l’exemple.
Vous venez de recevoir le prix du meilleur commentateur spécialisé d’une chaine sportive. C’est une distinction importante pour vous ?
Cela fait vraiment plaisir. Il faut néanmoins relativiser puisque ce sondage reste tout de même très aléatoire. Pour moi, je ne pense pas être le meilleur commentateur de sport spécialisé. Je suis tout de même satisfait car lorsque l’on travaille dans le sport, on est toujours un peu joueur, donc quand on gagne quelque chose, c’est comme si on avait remporté le Tour de France. C’est un beau petit plaisir dans ma vie professionnelle.
Vous commentez le handball depuis plus de 15 ans. Comment en êtes-vous arrivez là ?
Le hand véhicule un vrai esprit de famille car il y a une continuité dans cet esprit, il y a une histoire. Très tôt, je me suis intéressé à ce sport mais, malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de pouvoir continuer à en faire à cause de mes obligations personnelles. Néanmoins, je l’avais toujours gardé dans un coin de mon cœur, tout en sachant que le cyclisme restait ma priorité. Patrick Chassé, un confrère, m’avait conseillé de conserver le vélo mais d’avoir également un sport moins exposé. J’ai donc grandi professionnellement avec le hand. J’ai ainsi été plus explosé lorsque le handball est devenu médiatique. Aujourd’hui, c’est un peu ma deuxième famille.
On vous retrouve toutes les semaines (souvent le jeudi soir) pour le grand match de la journée sur Canal + Sport. Comment préparez-vous vos interventions ?
Préparer un match, c’est un travail au quotidien. Je commente trois à quatre rencontres par mois donc je suis vraiment tout le temps dedans. Avant un direct, j’essaie de peaufiner mes fiches en allant voir quelques statistiques sur les joueurs. Je rencontre également les entraineurs afin d’obtenir un maximum d’informations. Il y avait un grand monsieur de la radio qui disait, « préparez une émission c’est 40 ans de boulot et 10 minutes d’ajustement », je pense que cela résume bien la situation.
La très bonne relation que vous entretenez avec votre consultant, Grégory Anquetil, est également essentiel pour vous ?
C’est un énorme privilège de pouvoir former un duo professionnel avec quelqu’un qui dans un premier temps était mon joueur préféré et qui est désormais un très bon ami. Professionnellement, il a déjà tout compris. Il est en sorte devenu le collègue idéal. L’une de mes grandes fiertés est également d’avoir installé François-Xavier Houlet et Nicolas Cochery sur la chaine, deux consultants de qualité. C’est vraiment une satisfaction humaine et professionnelle.
Canal + Sport réalise de belles audiences depuis le début de la saison. Cela vous surprend ?
En début de saison, je n’avais pas vraiment d’idée sur ce que nous pouvions faire. A l’heure actuelle, nous avons déjà réalisé les objectifs imposés par notre direction, c’est déjà une satisfaction. Cela veut dire que nous nous ne sommes pas plantés. J’attends à présent encore plus de mobilisation de la part de la famille du handball. Je suis sûr que cela va venir parce que je vois bien dans les salles que le public est au rendez-vous. C’est vraiment les 400 000 licenciés qui doivent montrer l’exemple.