Diminué par les blessures de nombreux cadres, Nîmes avance depuis deux semaines avec les moyens du bord. Jérôme Chauvet espère récupérer certains joueurs pour le match de championnat contre Tremblay ce vendredi.
Depuis deux semaines, l’équipe de Nîmes présente un visage inédit lors de ses sorties. Par la force des choses. « Oui, on n’a pas vraiment le choix », lâche Jérôme Chauvet, le coach gardois, qui a par exemple dû lancer vendredi dernier en Coupe de France six joueurs de l’équipe réserve et un joueur des -18 ans. La raison ? Une série de blessures chez certains cadres : Franck Junillon (index de la main), Julien Rebichon (pouce de la main), Jean-Philippe Haon (cheville), Guillaume Saurina (épaule) ou encore Malik Boubaiou (petit doigt de la main). Mis à part pour ce dernier, écarté des terrains pour encore une dizaine de jours, il ne s’agit que de petits bobos sans grande gravité. Le problème, c’est quand ils arrivent tous en même temps… « On vit un peu au jour le jour », reconnait Jérôme Chauvet. « Ce n’est pas évident à gérer, mais on essaie d’avancer malgré ces absences. A Chambéry (défaite 35-18), c’était vraiment long et dur à vivre. Après, face à Cesson en 8e de Coupe de France (élimination 24-29), on a bien relevé la tête au niveau du jeu et de l’état d’esprit. Les jeunes ont aussi pu montrer le bout de leur nez, ce qui est bien, même si on espère récupérer certains joueurs cette semaine ». L’objectif, c’est évidemment le match contre Tremblay au Parnasse vendredi soir pour le compte de la 17e journée de D1. Un match très important pour Nîmes, actuellement premier non-relégable.