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17e journée de D1, les matches de vendredi

LNH - Publié le 02 mars 2012 à 00h00
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Vainqueur de Nantes, Saint-Raphaël se rapproche de Chambéry. Dans le bas du classement, à noter les succès de Nîmes, Istres et Paris.

 

Cesson 26-18 Créteil (11-11)

Visiblement, l’élimination en Coupe de France contre Ivry dimanche dernier a marqué un petit coup d’arrêt pour les Cristoliens. En déplacement en Bretagne, ces derniers ont rapidement été dominés dans le jeu (10-7, 18e). Comme souvent, Olivier Nyokas (5/9 au tir) a permis à son équipe de rester dans le coup et même de revenir à égalité à la pause (11-11, 30e). Une embellie néanmoins de courte durée puisque, dès la reprise, les locaux ont infligé au club du 94 un terrible 9-3 (20-14, 50e). Grâce entre autres à un Mathieu Lanfranchi efficace (6/6 au tir), ils ont alors pu gérer sereinement la fin de match pour l’emporter 26-18, Créteil ne marquant que 7 petits buts en seconde période. Avec cette victoire et les autres résultats du soir, Cesson en profite pour gagner 3 places au classement.

 

Nîmes 28-22 Tremblay (16-11)

Jérôme Chauvet n’a pas encore récupéré tous les blessés, mais son équipe était déjà plus inquiétante au coup d’envoi qu’il y a quelques jours. Du coup, Tremblay s’est fait surprendre en début de match en encaissant un 8-1 d’entrée de jeu (8-1, 11e). Difficile de commencer plus mal. Pourtant, les coéquipiers de Matthieu Drouhin (4/5 au tir) ont eu le mérite de revenir dans la partie (12-11, 25e), même s’ils ont payé ces efforts juste avant la mi-temps (16-11, 30e). Cet écart, on l’a d'ailleurs retrouvé au milieu de la seconde période (23-18, 47e), les Franciliens luttant comme ils pouvaient pour ne pas couler. Mais, emmenés par Damien Scaccianoce (10 buts), les Gardois n’ont jamais relâché la pression. Résultat : une victoire logique 28-22.

 

Istres 34-23 Sélestat (18-9)

Comme les Nîmois, l’équipe provençale a pris un départ canon. En forme ces dernières semaines, les coéquipiers de Yann Genty (19 arrêts) ont tout de suite mis Sélestat sous pression (9-1, 12e). On attendait un gros réveil des Nordistes. Il n’a jamais réellement eu lieu. A la pause, malgré la réussite de Valentin Aman (5/5 au tir), l’écart était de +9 (18-9, 30e). Et dès la reprise, sous l’impulsion de Maxime Derbier (9/10 au tir), Istres s’est chargé d’anéantir les derniers espoirs de leurs adversaires en portant cette avance à +14 très rapidement (24-10, 37e). La messe était dite. Du coup, l’intensité est retombée, et la fin de match a été plus équilibrée. Mais, au bout du compte, les Sudistes remportent une large et précieuse victoire 34-23.

 

Paris 27-26 Toulouse (12-11)

Pour ne pas se faire distancer par Istres et Nîmes, vainqueurs du soir et concurrents directs pour le maintien, Paris devait également l’emporter. Face à une équipe de Toulouse en mal de confiance, la partie semblait jouable. Elle l’a été, non sans mal. Dès les premières minutes, les débats ont été très équilibrés (5-5, 14e). Les Haut-Garonnais ont tenté de s’appuyer en attaque sur ses deux cadres Jérôme Fernandez et Anouar Ayed (8 buts chacun). Mais, face à un grand Patrice Annonay (18 arrêts), cela n’a pas été suffisant pour faire la différence en première période (12-11, 30e). Ce sont même les Parisiens qui ont réussi à creuser un premier véritable écart (24-21, 51e) grâce notamment au jeune Réunionnais Jeffrey M’Tima (6/9 au tir), très en forme actuellement. Dans la dernière minute, Toulouse a eu les ballons pour égaliser. En vain. Le club de la Capitale s’impose de justesse 27-26.

 

Saint-Raphaël 39-30 Nantes (20-15)

Après la défaite de Chambéry jeudi, les Varois avaient une belle occasion de revenir à 2 points de la deuxième place, mais aussi de repousser un peu plus leur adversaire du soir. Il y avait donc un double enjeu, et les locaux ont plutôt bien géré cette pression en début de match (8-7, 10e). Les Nantais ont commencé à craquer en fin de première période en butant sur un exceptionnel Slavisa Djukanovic (24 arrêts). A la pause, Saint-Raphaël menait de 5 buts (20-15, 30e).Une avance agréable, mais encore insuffisante pour être à l’abri. Sauf que, par la suite, les joueurs de Thierry Anti n’ont pas su régler leurs soucis défensifs (27-20, 42e). L’écart a grandi au fur et à mesure et, au final, les Varois l’emportent assez largement 39-30.