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Michaël Guigou : « il faut avoir le cœur et l’envie »

LNH - Publié le 22 octobre 2012 à 00h00
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Capitaine du MAHB, Michaël Guigou a été un des artisans majeurs de la victoire de son équipe sur Ivry ce dimanche. Il revient sur celle-ci et se projette sur les prochaines échéances de son club.

 

Michaël, c’est une deuxième victoire que Montpellier vient d’enchaîner en championnat après deux défaites, qu’est ce que cela représente ?

C’est une victoire importante. Et on sait maintenant que cette année, c’est le championnat qui sera le plus important. On n’a pas le droit à l’erreur même s’il y a le match à Toulouse où avec le recul, on peut avoir des regrets. Mais c’était dans des conditions extrêmes. On a fait un bon match face à Ivry et on le voyait sur les dernières sorties de Coupe d’Europe, sur celle de Saint-Raphaël que l’on n’était plus loin de produire des matchs plutôt corrects qui peuvent nous amener à la victoire. Même s’il y a eu des passages à vide et de l’usure psychologique et physique.

 

C’est un succès qui peut vous relancer ?

Il faut continuer comme ça. Mais on a un planning qui est très très costaud avec Dunkerque prévu deux fois la semaine prochaine. Alors on va essayer de remettre ça dès jeudi et arriver à la trêve dans les meilleures conditions. Mais c’est le match de jeudi, en championnat qui sera primordial.

 

Montpellier va mieux ?

Sur le terrain, il faut avoir le cœur et l’envie, la tête et les jambes. Tout ça, on ne l’avait peut-être pas ces derniers temps et là c’est en train de revenir. Et on voit que des joueurs qui viennent d’arriver, comme Petar Metlicic, réussisse à se remettre dans le bain.

 

Physiquement, ça devient difficile…

On tiendra. D’une manière ou d’une autre, il y aura des solutions. Peut-être avec le retour de certains joueurs ou avec des remplacements. On pense à tenir jusqu’à la trêve. Et à rester concentrer. Après on verra.

 

Quand Paris gagne à Chambéry, ça veut dire que le championnat devient inaccessible ?

Ce que fait Paris, je m’en fous cette année. On pense à nous et à ce qu’on va pouvoir faire dans ce championnat. On va donner le maximum. Quelque part, dans un coin de notre tête, on n’oublie pas que Chambéry a perdu justement et que la 2e place, on est qu’à un match. Quand on voit la qualité de notre équipe, on se dit qu'il faut serrer les dents en ce moment pour ne pas perdre de point, et on ne sait pas ce qui peut se passer. Le championnat est devenu tellement costaud que tout le monde peut perdre des points partout. On va s’accrocher.