Après s’être maintenus la saison dernière, les Ciel et Blanc visent d’abord la stabilité dans l’élite suite à leur court passage en D2. Ils sont pour l’heure dans les clous mais n’occupent que la première place de non-relégables. Ils devront rester constants pour éviter toute déconvenue.
Ils ont fait plus que trembler Paris (30-28), vraiment inquiété Montpellier (33-35), obtenu le nul face à Chambéry (29-29) et pourtant les Cristoliens ne jouent pas le haut de tableau, loin de là. Car s’ils sont capables de produire des performances de très hautes tenues face aux gros calibres du championnat, les hommes de Benjamin Pavoni ont parfois du mal à conclure contre des équipes de seconde partie de classement (25-28 face à Sélestat ou encore 27-27 face à Aix mais aussi difficile victoire face à Billère 24-26). Heureusement, ils arrivent aussi à gagner en démontrant un niveau de jeu encourageant et même plus qu’encourageant.
Avec les scalps de Billère donc, mais aussi Toulouse (36-28) et Tremblay (26-24) et les deux nuls évoqués plus haut, les Val-de-Marnais ont donc totalisé 8 points et se placent au 12e rang du classement. Alors qu’est ce qui cloche ? Sur le plan statistique et bien que l’équipe soit tirée par les jeunots Descat et Minel, il faut constater que les 348 buts inscrits ne placent les partenaires de l’historique Fabrice Guilbert qu’à la 11e place des attaques de l’élite. Et comme la défense est 8e, cela donne une consistance globale pas homogène.
Mais les motifs d’encouragements sont nombreux. Le collectif commence à bien se connaître et la seconde partie de la phase aller a été assez productive en terme de jeu. Les Ciel et Blanc peuvent faire encore mieux surtout avec une jeune garde qui constitue massivement l’équipe de France junior et quelques vieux briscards tels Montorier et Guilbert.
Bilan de mi-saison :
12e place au classement, 8 points
3 victoires, 2 nuls, 8 défaites
Buts marqués : 348 (11e)
Buts encaissés : 371 (8e)