Jamais un sans deux. Nantes a dominé pour la 2e fois de la saison l’équipe du PSG lors de ce match phare de la 18e journée (26-24). Un énorme coup qui empêchera les Parisiens de finir invaincus en championnat.
Nantes 26-24 Paris (13-12)
La victoire est évidemment collective. Car sans ce sens de l’équipe, le « H » n’aurait pas pu renverser Paris. Et pourtant, il y a eu de sacrés numéros individuels ce jeudi soir du côté Nantais. A l’image, déjà, d’Arnaud Siffert (16 arrêts), le portier local, qui aura permis, pendant la première période de maintenir ses partenaires au contact. Car si son équipe a d’abord tenu le choc (3-4 à la 8’ puis 6-6 à la 13’), le vieux routier a empêché Paris de s’envoler en multipliant les arrêts dans les moments chauds (7-10 à la 21’). A ce moment là, les partenaires de Mikkel Hansen (7 buts) n’étaient d’ailleurs pas loin de faire basculer la rencontre. Mais galvanisés par leur public, les Ligériens inversaient la pression pour passer dans les 10 dernières minutes de la 1ère mi-temps, un 5-2 très précieux. Et ainsi virer en tête à la pause (13-12). De retour sur le parquet, les hommes de Thierry Anti restaient toujours aussi concentrés. Tels Jorge Maqueda (6 buts, en photo), déjà coupable de 2x2’, les 5e du championnat agressaient leurs opposants, mais toujours à la limite de l’acceptable. Et Paris reculait. En trouvant moins de solutions en attaque et subissant en défense. Borja Fernandez pesait de son poids (3 buts et penalties provoqués) et lui et ses partenaires rongeaient progressivement l’esprit adverse (17-15 à la 40’ puis 21-18 à la 47’). Le doute était là. Et ne quitterait plus le PSG, incapable de trouver la faille. Nantes s’offre une victoire de haut vol. Paris reste tout de même leader et compte provisoirement 7 buts sur son premier poursuivant.