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Mohamed Mokrani : « Un homme heureux »

LNH - Publié le 08 mai 2014 à 23h08
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Capitaine ému et fier du gain de ce titre de champion de France par Dunkerque dans une ambiance festive au possible puisque les Nordistes ont passé la soirée devant le match entre Montpellier et Paris, ensemble, Mohamed Mokrani, sacré pour la 2e fois après avoir été champion de France avec Ivry en 2007, se confie.

 

Mohamed, quel sentiment éprouvez-vous maintenant que vous êtes Champions de France avec Dunkerque ?

Je suis un homme heureux, j’ai l’impression de rajeunir un peu et de replonger 7 ans en arrière quand j’ai été champion avec Ivry. Mais c’est évidemment une histoire différente d’autant que l’on obtient ce titre en regardant la télévision grâce à la victoire de Montpellier sur Paris et pas au sortir d’un match. On a savouré tranquillement devant la télé. Mais c’est tout aussi extraordinaire.

 

Dunkerque remporte ce titre alors que Paris ou Montpellier étaient peut-être plus attendus. Comment l’expliquez vous ?

C’est vrai que l’on ne nous attendait pas tant que ça, mais cette équipe de Dunkerque, c’est un groupe qui évolue ensemble depuis plusieurs années. On se connaît tous bien et saisons après saisons, on a progressé collectivement. L’année dernière avait déjà été incroyable puisqu’on avait remporté deux trophées et terminé à la 2e place. On s’était demandé si on serait capable d’aller plus haut encore, on l'a fait.

 

Vous avez avancé presque masqué avec une humilité à toute épreuve…

On a su saisir les opportunités qui se sont présentées. Et au fur et à mesure, cela nous a donné des idées mais en restant toujours très concentrés sur ce que nous avions à faire. Quand il y a eu des moments clefs à gérer, on a su le faire, comme se comporter en hommes quand on a joué face à Paris et Montpellier. Ce titre c’est le fruit d’années de travail.

 

On sent que vous êtes très heureux d’être le capitaine de cette équipe. On se trompe ?

Non, c’est une immense fierté d’être le capitaine de toute cette bande car on s’entend tous très bien. J’ai hérité du brassard après Jessy Vermersch et Sébastien Bosquet, ce qui est un honneur, mais ce qu’il faut voir, c’est que les responsabilités ont toujours été partagées ici. Chacun a fait sa part du travail et ce titre est une très belle récompense. C’est fantastique.

 

Et maintenant ?

On va fêter ça comme il se doit avant de jouer nos derniers matchs à domicile et partager cela avec le public.