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Dunkerque champion de France 2013-2014 : les temps forts

LNH - Publié le 09 mai 2014 à 16h06
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Sacrés jeudi soir à la faveur de la défaite de Paris sur le parquet de Montpellier, Dunkerque vient de remporter son premier titre de champion de France. Un succès construit avec régularité et coups d’éclats.

 

Engagé cette saison pour la première fois en Ligue des Champions, Dunkerque aurait pu se perdre en championnat, mais c’est au contraire forts de cette nouvelle expérience et de son apprentissage que les hommes de Patrick Cazal ont atteint leur Graal, obtenir le titre de Champions de France.

Pourtant, tout n’avait pas commencé au mieux pour les Nordistes qui, au Trophée des Champions, perdaient leur titre acquis un an plus tôt, au profit de Chambéry au terme d’une finale très accrochée (21-23). Quelques jours plus tard, les partenaires de Vincent Gérard devaient ravaler leur déception et démarrer la saison à Tremblay pour un match piège brillamment remporté (26-30). Venaient ensuite plusieurs rendez-vous compliqués face à Toulouse (31-27) et Sélestat (23-25). Au milieu de cela, les revers européens étaient sévères (33-23 contre Kielece et 25-28 face à Plock). La venue de Saint-Raphaël lors de l’Episode 4 sentait alors le souffre. A raison puisque les Varois prenaient le meilleur sur le parquet de Dewerdt (23-25). L’USDK n’imaginait alors pas devenir championne. Pourtant les Nordistes allaient rester patients. Encaisser les coups et en donner. Dès la semaine suivante à Nantes dans un match au cordeau entre les deux défenses les impressionnantes de l’élite (19-22). Là, il se passait quelque chose. Galérant en Ligue des Champions, Dunkerque réussissait en D1 et tombait Ivry, Nîmes et Cesson-Rennes. Lors de la 9e journée, un nul face à Montpellier (25-25) laissait quelques regrets mais aussi de sérieux encouragements. Conscients de leurs niveau et même s’ils échouaient 2 fois face à Kiel en Ligue des Champions, les Dunkerquois allaient ensuite dominer Aix puis empocher leur première victoire face à Kielce (30-25). Idéal avant d’accueillir le champion en titre, Paris. Et de lui réciter une belle leçon (25-21). Là, l’appétit commençait sérieusement à s’ouvrir. La fin décembre était un peu plus chaotique puisque l’USDK échappait de peu à la correctionnelle face à… Dijon (26-25) et concédait sa seconde défaite face à Chambéry (21-17). Paris ayant perdu lors de la J12 face à Nantes, tout comme Montpellier face à Saint-Raphaël, les protégés de Jean-Pierre Vandaele étaient tout de même champions d’automne.

La seconde partie de saison s’ouvrait comme la première par la perte d’un titre. Celui de la Coupe de la Ligue en demi-finale face à Montpellier. Loin en Ligue des Champions, les Dunkerquois n’auraient presque plus que le championnat et la Coupe de France à gérer. Sûrement un atout. Très accrochés à Ivry (J15) dans un match qu’ils auraient pu perdre (22-23), les nouveaux champions de France faisaient le job conter Sélestat (30-22) et Nîmes (21-17) à la maison et accrochait un nul en Ligue des Champions (25-25 contre Porto). Pourtant une nouvelle claque les attendait : en 8e de Coupe de France, face à Nantes, la défaite était au rendez-vous. Un sévère 21-29 à la clef. Le sursaut était de courte durée avec deux succès contre Saint-Raphaël et Dijon avant que le « H » n’en remette une couche lors de la 19e journée (24-25). Paris et Montpellier piétinant aussi un peu, l’USDK restait devant au classement. Intervenait alors le sprint final et les deux matchs clefs qui allaient définitivement décrochés les poursuivants. A Paris, le 25 mars dernier pour le compte de la 20e journée, l’USDK sortait une performance énorme de solidarité et prenait les deux points. Après avoir bien géré la réception de Cesson-Rennes (26-23), l’USDK réussissait un nouveau tour de force à l’extérieur, sur le parquet du MAHB (25-26) dans un combat dantesque avec un énorme Baptiste Butto (9 buts) et un incroyable Vincent Gérard (17 arrêts) après avoir été sévèrement menés par les hôtes. Et depuis, avec leur avance, les Nordistes ont déroulé, attendant la défaillance d’hier soir.