Battus la saison dernière par une rageuse équipe de Montpellier, les Parisiens ont su vaincre leurs démons et s’offrir la seconde Coupe de France de leur histoire. Avec maîtrise.
Chambéry 27-31 Paris (12-15)
Au terme d’une saison dont nombre de clubs de D1 se satisferaient déjà avec une deuxième place au classement et un beau parcours en Ligue des Champions, Paris a su mettre toutes ses qualités au service de la conquête de cette Coupe de France édition 2014. Et il fallut bien ça face à des Chambériens, déjà vaincus il y a 3 ans, qui démarraient pied au plancher la rencontre (3-0 à la 4’ puis 8-5 à la 15 ‘) grâce notamment à un Kévynn Nyokas (8 buts au total) bien chaud. Pour autant, Paris ne paniquait pas et, patiemment, grâce au pilonnage de ses grands gabarits, Igor Vori et Marko Kopljar, et les beaux coups de pattes de ses funambules, Samule Honrubia en tête, allait combler son retard (10-10 à la 22’). Les Savoyards prenaient alors un petit coup sur la tête puisqu’Antonio Garcia et Asgeir Orn Hallgrimsson alourdissaient la note et concluaient un 5-0 quasi décisif. Dans les dernières minutes de la mi-temps, les débats se rééquilibraient un peu et le CSH n’accusait que 3 longueurs de retard (12-15).
De retour sur le parquet après la pause réglementaire, Paris sentait bien que le coup semblait de plus en plus jouable mais que pour parvenir à ses fins, il faudrait étouffer toute probable rébellion adverse. A la relance, le PSG Handball grignotait une longueur (14-18 à la 33’) qu’il conservait par la suite (17-21 à la 40’). Dans un sursaut pourtant la troupe de Mario Cavalli passait un 3-0 qui changeait tout (20-21 à la 42’) d’autant que Damir Bicanic avait en main la balle d’égalisation… Las, la lucidité manquait et Paris récupérait pour, piqué au vif et se rappelant ses vieux démons, claquer un 3-0 cinglant (20-24 à la 47’). Le tournant du match était passé et la troupe des frères Gille ne reviendrait pas. Paris pouvait exulter sur le dernier but d’Antonio Garcia qui scellait le score final (27-31). Tandis que sur le podium, les joueurs de la capitale jubilaient, les Chambériens faisaient triste mine malgré le magnifique soutien de son incroyable public. Guillaume Gille serrait alors une dernière fois ses frères dans ses bras…