Champion de France en titre avec Dunkerque, l’indéfectible ailier droit Jalel Touati attaque sa 9e saison dans le Nord. Alors que son club devra défendre son nouveau statut et batailler sur tous les fronts, il se livre au cœur de la préparation estivale.
Jalel, quelques semaines après le sacre de Dunkerque et des vacances bien méritées, vous avez repris le chemin de l’entraînement. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
On a repris dans la joie et la bonne humeur, avec beaucoup d’envie aussi. Une nouvelle aventure va débuter et on veut être prêts pour celle-ci. Ce que l’on a fait la saison dernière a été très fort, ça a été un travail de tous les instants, de tout un groupe, et on est parvenu à ce titre collectivement et sans que cela ne soit pas mérité. Pour moi, ça a été l’un des plus beaux titres obtenus.
Qu’est ce qui peut vous motiver cette saison alors qu’en l’espace de quelques saisons, Dunkerque a tout gagné sur la scène nationale (Coupe de France, Trophée des Champions, Coupe de la Ligue et championnat) ?
On veut encore gagner des titres, c’est sûr. Un sur la scène nationale serait vraiment bien. On sait que l’on sera attendu partout où on ira puisque l’on porte désormais la casquette de champion en titre. On est conscient de ça. Mais on a un bon groupe, de qualité, et on va défendre notre bien. Cela passera par de la rigueur, de l’exigence envers soi. Ensuite, en Ligue des Champions, on aimerait vraiment réussir à passer la phase de poules et aller au moins jusqu’en 8e de finale. Le groupe nous semble jouable dans ce sens.
D’autant que cette équipe commence à très bien se connaître et qu’elle a peu changé pendant l’intersaison…
Erwan Siakam, Guillaume Joli et Espen Lie Hansen sont partis et on a deux nouvelles recrues sur la base arrière, à gauche et à la mène avec Zarko Pejovic et à droite avec Pawel Paczkowski. Cela va apporter de nouvelles solutions, permettre de doubler les postes et d’avoir des rotations supplémentaires. L’ossature restera la même donc on aura nos automatismes. Ce qui est important d’avoir en tête, c’est que l’on aura besoin de tout le monde en championnat et en Ligue des Champions.
Après quelques jours, comment se passe l’intégration de ces nouveaux et votre reprise de l’entraînement ?
Ca va faire 2 semaines que l’on est au travail et tout va bien. On bosse dur physiquement et on a recommencé à toucher le ballon. Notre premier match amical aura lieu le 15 août face à Tremblay. On va monter petit à petit en pression avec comme premier objectif le Trophée des Champions.
Ce sera le premier rendez-vous officiel de Dunkerque, avec dans l’idée de regagner ce titre acquis en 2012 ?
Oui. On ira là-bas pour cela. C’est une belle compétition et de toutes façons, à chaque fois que l’on rentre sur le terrain, c’est pour gagner. On ira avec cet état d’esprit d’autant que la défaite la saison dernière face à Chambéry en finale nous a laissé un goût amer.
On se doute qu’à titre personnel, en Tunisie, vous serez d’autant plus revanchard et soucieux de bien jouer…
C’est clair. Jouer en Tunisie, devant mes compatriotes, est un vrai plaisir et une grande fierté. Et on donnera tout pour l’emporter. J’espère vraiment que cette année, on ira au bout.
Il faudra d’abord battre Nantes qui n’est pas le premier venu. Que pensez-vous de cette équipe ?
Sur cette compétition, on retrouve les meilleures équipes de D1. Et Nantes en fait partie. Son effectif a peu bougé et on sait de quoi ils sont capables. Ce sera un très gros match avec des défenses engagées. On sera vite dans le ton.