Retraité quelques semaines des parquets en fin de saison dernière, avant d’accepter un nouveau challenge avec le Club Africain, en Tunisie, l’ailier gauche Anouar Ayed est le recordman de but en D1 (1204) avec Toulouse. C’est donc avec un œil avisé qu’il suivra le Trophée des Champions dans la salle de Monastir.
Anouar, vous aviez été un « ambassadeur » du Trophée des Champions la saison dernière à Sousse où vous avez été révélé. Cette saison, c’est à Monastir qu’aura lieu l’événement. Une belle continuité ?
Monastir est une région où il y a beaucoup de clubs donc je pense que le public va venir en masse assister à l’événement car il y aura vraiment de très belles équipes dans cette salle où il y aura de l’ambiance.
Ce Trophée des Champions en Tunisie, c’est une belle histoire entre la France et la Tunisie ?
C’est un très bel événement qu’il faut apprécier à sa juste valeur. Et si tout n’a pas été simple la saison dernière en raison de la situation du pays, il ne devrait pas y avoir de problèmes cette année. Et déjà, les choses s’étaient bien déroulées pour la première. Il y a de réels intérêts à voir les deux pays et les deux fédérations collaborer. Cela permet les échanges et crée des dynamiques.
Le plateau proposé, avec de nombreux Tunisiens dans les diverses équipes, permettra d’avoir un beau soutien populaire…
C’est certain qu’une grande partie du public va venir pour les soutenir. Paris sera peut-être moins favorisé dans ce cas puisqu’il n’y a pas de compatriote dans ses rangs. Nantes avec 2 joueurs sera mieux représenté (rires) !
Le nombre de Tunisiens sur le parquet fera-t-il la différence ?
Je n’en sais rien. Même si j’ai quitté la D1 depuis quelques temps, j’ai continué de suivre le championnat et notamment Toulouse, mon ancien club, qui a fait une très belle saison. Et ce que je vois, c’est que tout le monde progresse encore : la LNH entre vraiment en concurrence avec la Bundesliga et il peut se passer beaucoup de choses. Je vois tout de même Paris être devant. Les joueurs de la capitale ont perdu la saison dernière et seront revanchards.