Paris 37-35 (TAB) Montpellier (34-34) (17-17)
Battus à ce stade de la compétition dans le même périlleux exercice des tirs aux buts, Paris a réussi à vaincre le signe indien et ainsi rallier pour la première fois la finale du Trophée des Champions. Et que ce fut difficile pour le favori de cette saison 2014-2015 de battre une formation héraultaise motivée et sans complexe qui s'était fait dominer à deux reprises lors de cette préparation estivale par les vice-champions de France. Dès l’entame, on se doutait que les débats ne seraient pas à sens unique puisque si les joueurs de la capitale prenaient une petite avance (3-1 à la 5'), les Sudistes restaient dans leur sillage (6-4 à la 9’ puis 9-8 à la 14’). Déjà les grandes lignes de la partie se degageaient : on n’aurait pas une partie très défensives même si les éclairs se faisaient voir du côté du Montpelliérain Venio Losert (6 arrêts) et du Parisien Thierry Omeyer (10 arrêts) et le festival offensif serait réel. De part et d’autre, ça jouait vite et bien avec peu de ballons perdus et beaucoup de buts. La marque grimpait alors tranquillement et celui que l’on voyait le plus, c’était Mikkel Hansen (9 buts), très bon pour cette reprise. Mais au MAHB, la force était collective. On trouvait des solutions de partout. Et la rage d’Issam Tej, devant son public, était un vrai plus ! C’est comme ça que, quasi sur le buzzer, le pivot égalisait avant que les équipes ne soient renvoyées aux vestiaires (17-17).
De retour sur le parquet, Montpellier semblait en mesure de faire tomber son grand rival. Plus lourd, Paris, peut-être toujours pris par l’enjeu, restait devant (21-20 à la 38’) mais semblait incapable d’aller plus haut. Si bien que les hommes de Patrice Canayer, voyant la brèche, se jetaient à corps perdus dans la bataille (23-25 à la 43’). La fameuse pression du favori se faisait plus forte sur les épaules parisiennes. Pourtant patiemment, les cadres allaient prendre les affaires en main. Marko Kopljar s’illustrait tant à la finition qu’à la passe (30-29 à la 48) et Paris repassait devant. Pas pour longtemps car jusqu’avant les 2 dernières minutes, le chassé-croisé était continu (32-32 à la 54’). Puis, sur deux coups de canons de Samuel Honrubia et Mikkel Hansen, couplés à un arrêt de Thierry Omeyer, Paris s’offrait une petite différence (34-32 à la 58’). Pas suffisant puisque à 1'' du terme, Mathieu Grébille allait égaliser (34-34).
La séance des tirs aux buts s’ouvrait alors. Et Thierry Omeyer allait démontrer qu’il était un très grand gardien en sortant 3 penalties : ceux de Dolenec, Gajic et Tej. A Paris, personne ne ratait. Chaud !