Dunkerque – Nantes à 16h (17h en France)
Affiche entre les deux meilleures défenses de la saison écoulée, cette opposition entre Dunkerque et Nantes sera le rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs de batailles bien rugueuses et des prestations de gardiens audacieux. Car c’est probablement sur ces points précis que la différence devrait se faire, même si, la finition, de chaque côté, jouera évidemment un rôle primordial. D’autant que sur la saison écoulée, l’équilibre des forces aura été réel. « Nantes est une équipe à qui on a posé beaucoup de problème la saison dernière puisqu’on termine à 2 victoires chacun » détaille le coach dunkerquois, Patrick Cazal. « Ce sera à coup sûr un match indécis et accroché. On sait qu’on va commencer face à une équipe qui prétend aux mêmes valeurs que nous, notamment défensives. S’il y a une incertitude sur le niveau réel auquel arriveront les équipes, nous serons là pour l’emporter même si les premiers matchs officiels sont toujours aléatoires. On ne sera pas à Monastir pour observer, mais pour gagner. » Le message est clair est trouve de l’écho du côté de la Loire-Atlantique puisque le coach nantais, Thierry Anti, arrivera avec l’ambition de faire un premier coup sur le sol tunisien, en prélude d’une saison qu’il espère riche : « Notre avantage, cette saison, c’est que même si l’on aura moins de joueurs pros, notre effectif a gardé une grande stabilité. Nos joueurs se connaissent et on va arriver en fin de préparation avec un bagage intéressant. Ce qui fait que l’on va pouvoir aborder ce Trophée des Champions avec plus d’ambition que par le passé. Quand nous étions venus à Monaco, nous étions plus là pour voir où nous en étions. Face à cette équipe de Dunkerque, qui a réalisé un magnifique parcours la saison dernière pour devenir champion, on sait très bien que ça ne sera pas un match offensif. Il y a des rivalités entre nous, notamment sur le fait d’être la meilleure défense. Il faudra donc que l’on réalise un match très solide pour pouvoir battre cet adversaire. »
Paris – Montpellier à 18h (19h en France)
Seconde demi-finale de cette 5e édition du Trophée des Champions, l’opposition entre Paris et Montpellier s’annonce comme un choc de générations et d’époques. Celle, pour l’heure révolue, des Héraultais ultra-dominateurs sur la scène française et conquérants sur la scène européenne, et celle, possible, des Parisiens, qui veulent à grandes bouchées, mordre dans l’histoire du handball hexagonal et continental. Ce match représenterait donc un passage de témoin ? Pas aussi évident que ça puisque l’incertitude du sport existe bel et bien comme l’a démontré Dunkerque la saison dernière en arrachant de belle manière le titre de champion. Paris, vu comme le favori par un grand nombre, devra néanmoins trouver la bonne carburation pour tenir sur tous les tableaux. « Notre objectif sur cette saison n’est pas de sortir une équipe type mais que tous les joueurs soient capables de jouer ensemble » glisse Philippe Gardent, le coach parisien. « Car il nous faudra répartir les charges tout au long de l’année. Nos objectifs seront en effet les mêmes que la saison dernière, avec, on l’espère, un peu plus de réussite. On s’est renforcé dans ce sens avec des joueurs qui vont apporter plus de variété, notamment avec des joueurs d’impact. » Au rayon des adversaires, le Barjot voit les mêmes équipes tenter d’ennuyer Paris, notamment Montpellier, son premier adversaire officiel de cette saison, lors de la demi-finale du Trophée des Champions qui sera une compétition de haut vol. « C’est forcément un plateau très relevé dans un cadre dans lequel on n’est pas habitué à jouer, mais ça c’est pareil pour tout le monde. Il y aura deux demi-finales costaudes avec 4 équipes qui se sont bien battues la saison dernière. Du côté de Montpellier, Je m’attends à une équipe fidèle à ce qu’elle est. Bagarreuse, volontaire et avec du sang frais. Ce sera un match difficile, extrêmement dangereux, on connaît leur rigueur. »
Patrice Canayer, le coach des Héraultais, joue la prudence au moment d’aborder cette saison 2014-2015 : « Paris est le grandissime favori avec un budget qui devrait être deux fois plus important que celui que nous avions quand nous étions au maximum. Par rapport aux moyens et aux joueurs présents dans cet effectif, ils sont devant mais nous sommes des compétiteurs et même si notre marge de manœuvre est limitée, on compte bien jouer notre carte car après 1,5 an de cycle de travail avec cette équipe, celle-ci a encore un potentiel à développer. Face à cette équipe de Paris, la saison dernière, cela s’est équilibré, l’important restera pour nous de gagner les bons matchs. On fera du mieux possible lors de ce Trophée des Champions qui est une belle compétition. Néanmoins avec un effectif de 15 pros et la saison qui nous attend, l’objectif sera d’être prêt pour la 1ère journée de D1. » Brouillage de carte ou analyse froide ? Dans tous les cas, seule la vérité du terrain parlera dès aujourd’hui.