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J01D1 / Cesson-Rennes fait chuter Dunkerque !

LNH - Publié le 11 septembre 2014 à 16h53
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Premier gros coup de tonnerre dans cette saison 2014-2015 avec la défaite sur son parquet de Dunkerque face à Cesson-Rennes. Le champion en titre a paru très fébrile pour sa reprise à domicile. Pour le reste, les favoris se sont imposés, Montpellier face à Istres, Nantes contre Saint-Raphaël et Paris devant Aix.
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Au regard de la dernière sortie d’Istres en terres cristoliennes pour le match de barrage de Coupe de la Ligue et des performances de Montpellier au Trophée des Champions, peu d’observateurs auraient pu penser que les locaux feraient autant de résistance. Mais transcendés par leur public, sans pression, les partenaires de Benjamin Massot-Pellet (6 buts) ont tout donné et ennuyé les Héraultais pendant 40 bonnes minutes (8-8 à la 18’ puis 14-14 à la 30’ et 18-20 à la 41’). Puis l’impact physique des hommes de Patrice Canayer, la profondeur de banc ont fait leur œuvre et l’IOPHB a lâché prise. Fatalement. Dragan Gajic s’est une nouvelle fois signalé avec un total de 8 unités. Une rentrée correcte et maîtrisée pour le MAHB.

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Doublement giflé au Trophée des Champions dont il a terminé dernier, le « H » s’est bien frotté les joues, s’est craché dans les pognes, a remonté ses manches et est reparti au travail. Et dans le court laps de temps entre son retour dans l’Hexagone et ce jeudi soir, a su trouver les solutions manquantes le week-end dernier. Saint-Raphaël en a fait les frais. Et ce, malgré un début de rencontre en faveur des Varois justement (5-7 à la 9’). Mais c’est finalement en position de chasseurs les hommes de Thierry Anti sont les meilleurs. Autour d’un Wilson Davyes  (5 buts) qui a semblé bien mieux en place qu’en Tunisie et d’un Nicolas Claire qui continue de produire d’excellentes performances (6 buts et des services de qualité), les Ligériens ont progressivement pris l’ascendant (12-8 à la 21’). Conservant cette avance grâce à une défense mieux en place, ils ralliaient les vestiaires plus sereins (17-13 à la 30'). Dans le second acte Nantes allait jouer un peu avec le feu, laissant ses visiteurs y croire (19-18 à la 40’ puis 22-21 à la 45’) mais dans l’emballement, la supériorité ligérienne était réelle. La défense bougeait peu, Matias Shultz était au rendez-vous dans les cages. Nantes remporte un premier gros match.

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Paris est parti vite (4-0 à la 7’) mais n’a pas tenu la cadence dans ce début de rencontre puisqu'avec une belle patience, les Aixois sont revenus à hauteur de leurs hôtes (4-4 à la 13’). S’en sont suivies de nombreuses passes d’armes (11-10 à la 23’) desquelles le PSG Handball, à l’expérience, s’est sorti pour rallier la mi-temps avec une légère avance (16-14 à la 30’). Les visiteurs s’accrochaient, épuisaient au maximum leurs possibilités de jeu pour shooter au moment opportun et la jouait même à la stricte pour empêcher Mikkel Hansen de peser sur le match. La méthode de Noka Serdarusic gênait bien les coéquipiers de Marko Kopljar et jusqu’à la moitié de la 2e mi-temps, le PAUC restait dans le coup. Mais irrésistiblement, les joueurs de la capitale ont pris le large (30-24 à la 52’) en profitant des moindres erreurs des Provençaux (31-26 à la 56’). Paris fait le job.

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A Monastir, le Lion a rugi (en gagnant sa demie face à Nantes au Trophée des Champions) puis a grogné en tournant les talons (défaite en finale face à Paris) et là, ce jeudi soir, il a été mis en boîte par Cesson-Rennes au terme d’une partie qui lui semblait promise. La faute à des visiteurs jamais résignés qui auront eu le mérite de croire jusqu’au bout à leurs chances et surtout à pratiquer un handball simple mais plus efficace que leurs hôtes. Constamment derrière dans le premier acte, presque à la dérive (8-3 à la 16’), les Bretons accusaient un lourd retard et ne trouvaient pas de solutions en attaque, perdant trop de ballons et trop vite. A la pause, les mots du coach Yérime Sylla ont été simples : « arrêtez de perdre les ballons ». Et c'est ce que les coéquipiers de Benoît Doré firent. Alors, inlassablement, la petite rivière de buts est devenue petit fleuve. Egalisant à 12’ de la fin, Cesson-Rennes savait que le meilleur pouvait venir. Mickaël Robin multipliait les arrêts et, devant, les visiteurs trouvaient quelques failles (18-20 à la 56’). Ebranlée, l’USDK n’y arrivait plus et perdait alors son premier match de la saison. Cette défense de titre s’annonce déjà compliquée.