Pour ce duel au soleil que l’été indien devrait magnifier, le PAUC et le SRVHB vont se livrer un combat très attendu et vraiment indécis. En effet, Saint-Raphaël semble clairement monter en puissance avec ces deux succès de rang face à Paris et Tremblay mais n’a pas bien voyagé lors de la 1ère journée et on le sait, à domicile Aix est très difficile à battre. Les hommes de Noka Serdarusic ont d’ailleurs acquis leur premier succès de la saison, à la maison, face à Créteil, lors de la deuxième journée. Face à Paris et Toulouse, lors des deux autres rencontres, ils ont toujours été dans le coup grâce à une grosse attaque (5e de D1 avec 56 buts inscrits). Un vrai déplacement piège pour les Varois !
En panne de victoires l’une comme l’autre depuis le début de saison, les deux formations vont jouer une carte importante sur cette confrontation. Et les locaux seront probablement ceux qui auront le plus la pression. Promus, battus à 3 reprises sans pouvoir accrocher leurs adversaires, les partenaires de Bastien Cismondo redécouvrent une élite qui a bien changé depuis leur descente en Pro D2. S’ils ont de la qualité, Yvan Gérard (14 buts) et les siens doivent vite monter leur niveau de jeu pour réussir à gagner, notamment en défense (13e de D1). Car face à Tremblay, qui n’est pas loin de voir sa mayonnaise prendre et sera plus que revanchard, il faudra être présent dans tous les secteurs du jeu. Car si pour le moment l’attaque maison manque encore d’allant, il y a des forces de frappes de gros calibre (Bingo, Tuzolana, Brasseleur) et un gardien (Rezar) de grande classe.
Battu, en grande partie, par un excellent Slavisa Djukanovic dans les cages de Saint-Raphaël lors de la 2e journée de D1, le PSG Handball a déjà grillé un joker dans la quête du titre de champion dont il rêve. Alors pour leur retour à domicile, les Parisiens voudront vite se remettre dans le bon sens. Et ce face à l’invaincu Cesson-Rennes. Les surprenants Bretons ont fait tomber Dunkerque et Toulouse en championnat, dominé Nîmes en Coupe de la Ligue et viendront donc à Coubertin sans complexe et avec des envies de jeu. Même s’ils accusent 4 défaites lors des 4 dernières rencontres face aux joueurs de la capitale, les coéquipiers de Benoît Doré auront des atouts à faire valoir. La meilleure défense de D1 (seulement 45 buts pris en 2 journées) notamment qui s’inscrit dans un sens du collectif incroyable. Et à l’image de Mathieu Lanfranchi, son pivot infatigable, le CRMHB ne lâche jamais rien. Face à l’armada de joueurs complets, tel Luc Abalo (en photo), que possède Paris, ce ne sera pas de trop. Surtout si l’alchimie est retrouvée par les locaux !
Malheur au vaincu. Entre ces deux là, favoris pour la lutte du haut de tableau, la bataille s’annonce terrible. Car les deux équipes ont déjà connu un revers et ne doivent pas se laisser décrocher. Pas si tôt, sous peine de devoir produire une saison quasi parfaite par la suite pour espérer être dans les clous. Sur le parquet de Toulouse, les champions de France en titre auront donc fort à faire après un Trophée des Champions perdu en finale et deux premières journées de D1 un peu chaotiques. Si la défense est tout de même au rendez-vous (3e de D1), c’est l’attaque qui a un peu plus de mal à se mettre en place (11e) mais avec Butto, Afgour et Nagy, il y a tout de même de quoi faire. Il va surtout falloir que le reste de l’équipe se mette au diapason. Au Fenix, on a la patte chaude de Jérôme Fernandez, les parades de Cyril Dumoulin et un esprit d’équipe très Underdogs capable de sauter sur la moindre occasion. Peut-être ce mercredi soir ?
Pour le SAHB c’est un peu un match de Ligue des Champions qu’il faudra sortir sur le parquet de Montpellier afin d'espérer prendre des points aux Héraultais. D’abord au regard du début de saison puisque les locaux n’ont perdu qu’une fois en match officiel, aux penalties, face au PSG Handball lors du Trophée des Champions. Depuis, parcours parfait et cette sensation que le MAHB pourrait en créer une, de sensation, cette saison. On se régale en effet des liaisons entre Simonet, Dolenec et Gaber, mais aussi de la science de la contre-attaque de tout ce collectif en renouveau. Et puis, côté statistiques, il faut bien dire que celles des confrontations parlent déjà pour les hommes de Patrice Canayer : 13 victoires et 1 nul depuis 2005… De toutes façons, les Violets n’ont rien à perdre.
Avec deux matchs compliqués à jouer à l’extérieur en guise de rentrée (Toulouse et Montpellier), Chambéry n’était pas forcément dans des conditions idéales pour se lancer dans cette saison 2014-2015. Du coup, cette venue de Nîmes, au Phare, doit servir de tremplin aux hommes de Mario Cavalli et Jackson Richardson. Il faudra pour cela afficher encore plus de solidarité en défense, mais surtout trouver des solutions en attaque pour mettre en échec une formation gardoise qui a prouvé qu’elle pouvait bien défendre et possède, elle, un ensemble offensif plein de variété. Un vrai test déterminant pour le CSH qui aura besoin des talents d’Edin Basic pour aller plus haut. Du côté de la Green Team, si l’on a perdu en Coupe de la Ligue face à Cesson-Rennes, les certitudes acquises face à Tremblay et Dunkerque devront servir.
Stoppés dans leur élan à Aix la semaine dernière, les Cristoliens abordent une semaine déterminante avec cette réception de Nantes en championnat puis un déplacement périlleux à Chambéry en Coupe de la Ligue. Promu qui doit d’abord se maintenir, l’USCHB peut voir un peu plus haut, mais devra pour cela être capable de coups à domicile comme face au « H » ce jeudi. Car c’est d’abord à la maison qu’il faut être solide. Dans un Oubron qu’il connaît par cœur, Hugo Descat sera de nouveau le chef de fil de l’attaque des Ciel et Blanc. Mais face à lui (eux), il y aura une paire de gardiens qui s’affirme, une défense qui se nourrit du combat et des talents offensifs à foison : Maqueda, Rivera, Entrerrios, Davyes, Tournat et Anic sont déjà sur un rythme élevé. Et quand on sait que Thierry Anti, le coach ligérien reviendra sur des terres qu’il a bien connues en d’autres temps, on sait que la partie sera très engagée.