Eliminé devant son public en Coupe de la Ligue par Créteil, Chambéry avait à cœur de se racheter avec la réception d’Istres, en quête de ses premiers points en D1. Sous l’impulsion d’Yvan Gerard (9 buts au total), les Provençaux mènent la danse (4-6 à la 15’ puis 8-10 à la 25’). Les artilleurs chambériens butent sur un Milan Kosanovic de gala (18 arrêts au total), et peinent à trouver des solutions en attaque. Mais avec une défense bien en place, les locaux restent au contact et reviennent à hauteur avant la pause (11-11 à la 30’). Le second acte est très accroché. Les deux équipes se rendent coup pour coup et aucune ne parvient à se détacher (14-14 à la 40’ puis 19-19 à la 50’). La tension est à son comble dans un Phare en ébullition. Impérial, Yann Genty (14 arrêts) permet aux siens de prendre une courte tête d’avance (22-21 à la 59’). Mais c’était sans compter sur la détermination des visiteurs, qui par l’intermédiaire d’Yvan Gerard recollent au score à moins d’une minute du terme. Un ultime arrêt de Kosanovic sur un pénalty de Matulic, et Istres arrache son premier point de la saison. Chambéry peut nourrir des regrets.
Rebâtir prend toujours beaucoup de temps. Et la difficulté, dans le sport de haut niveau, c’est que le temps manque cruellement. Alors quand la victoire est au bout d’un match comme celui que ce sont livrés Dunkerque et Créteil, il faut savoir la savourer. Surtout quand on est champion en titre et que l’on reconstruit. Ainsi les hommes de Patrick Cazal ont su se retrouver sur leurs valeurs pour prendre le meilleur sur leurs visiteurs. D’abord bien lancé (5-1 à la 6’), ils se sont ensuite fait reprendre (9-9 à la 17’) par des Ciel et Blanc déterminés et parfaitement emmenés, comme de coutume par Hugo Descat (7 buts). A la pause, l’écart était anecdotique (15-14) et trahissait la complexité de la tâche d’un champion de France attendu mais toujours fébrile. Au retour des vestiaires, pourtant, Julian Emonet (7 buts) et les siens bandèrent les muscles tant en défense qu’en attaque (18-15 à la 34’) avant, de nouveau de se faire reprendre (19-19 à la 40’). Progressivement, pourtant, l’USDK pris un bel ascendant (27-20 à la 53’) grâce à son portier Vincent Gérard (13 arrêts). Dans un sprint fou, Créteil passa tout de même un 0-6 aux locaux, trop tard pour revenir.
Duel très attendu entre deux concurrents directs au maintien. Poussés par leur public, les Alsaciens débutent idéalement leur match sous l’impulsion d’un Snorri Stein Gudjonsson toujours aussi performant (7-3 à la 13’). En difficulté à la finition, Cesson-Rennes prend progressivement la mesure de son adversaire pour revenir dans la partie (8-8 à la 19’). Avec un Mickaël Robin efficace dans ses cages (15 arrêts au total), les visiteurs prennent les devants à la pause (12-14 à la 30’). Dès le retour des vestiaires, les Bretons poursuivent leur travail de sape (15-20 à la 38’), avec Istvan Redei comme buteur (6 unités au total). Les locaux doutent et balbutient leur handball, laissant les visiteurs prendre le large (19-25 à la 47’ puis 24-31 à la 57’). Cesson-Rennes s’envole vers son troisième succès en D1 et confirme qu’il a l’étoffe d’un grand. Sélestat reste un peu à quai après ce nouveau revers.
Avec seulement une victoire chacune, les deux équipes de Tremblay et Aix avaient vraiment besoin de points pour se rassurer et confirmer leurs potentiels. Avec ce nul obtenu, personne n’est vraiment content, comme souvent dans ce type de cas. Pourtant c’est peut-être le PAUC qui le regrettera le plus car les Provençaux ont eu les occasions de l’emporter. D’abord en toute fin de rencontre puisqu’ils menaient d’une petite longueur avant de se faire reprendre (26-27 à la 59’) et puis surtout parce qu’en début de 2e mi-temps, ils étaient à deux doigts de mettre le TFHB KO (11-15 à la 34’). Mais voilà, la troupe de David Christmann, après avoir fourni une bonne première mi-temps (8-8 à la 18’ puis 11-8 à la 27’) a su faire le dos rond et laisser passer l’orage pour ensuite revenir. Grâce à un bon Audray Tuzolana à la finition (7 buts) mais surtout un collectif soudé. Et ainsi, juste avant le buzzer, la valeur montante Micke Brasseleur a pu égaliser. On reparlera de ces deux équipes qui valent bien mieux.
Avec un effectif décimé par les blessures, Nîmes accueillait l’armada du PSG Handball, avec peu de certitudes sur son état de forme du moment. Après un bon départ impulsé par Pawel Podsiadlo, les Nîmois ont progressivement cédé face à la puissance des Parisiens (4-9 à la 12’). Trop approximatifs, les Gardois peinent à percer la muraille adverse. Avec un Marko Kopljar en pleine réussite (7 buts en 1ère MT), les Parisiens ont ainsi progressivement creusé l’écart au score (8-13 à la 25’ puis 11-16 à la 30’). Malgré toute leur bonne volonté, jamais les locaux ne sont parvenus à inquiéter les hommes de Philippe Gardent (12-20 à la 34’). Sérieux, les co-équipiers de Thierry Omeyer ont parfaitement géré leur avance au score, sans montrer le moindre signe de faiblesse (21-29 à la 48’). Paris confirme son bon état de forme du moment et se place provisoirement en tête de la D1, en attendant le choc de demain entre Nantes et Montpellier. Nîmes va devoir repartir de l’avant avant le match capital face au voisin istréen.