Malmené à Toulouse la semaine dernière, Créteil se devait de réagir dans sa salle face à Chambéry. C’est chose faite. Sous l’impulsion d’un Quentin Minel omniprésent dans le jeu offensif des Ciel et Blanc (10 buts), les Cristoliens sont allés chercher une précieuse victoire. La première période est équilibrée. Un coup toi, un coup moi, les deux formations se rendent coup pour coup et ne parviennent pas à se détacher (5-5 à la 9’ puis 17-17 à la 30’). Edin Basic et Cédric Paty (9 buts chacun), permettent aux Savoyards de prendre l’avantage de retour des vestiaires (22-23 à la 39’). Mais poussés par leur public, les partenaires d’Hugo Descat (7 buts) vont réagir, et profiter de la double infériorité numérique des Chambériens pour faire le break, à l’approche du dernier quart d’heure (27-24 à la 46’). Un coup fatal porté aux joueurs de Jackson Richardson qui se sont écroulés dans le money-time, laissant les locaux filer vers leur deuxième succès de la saison (35-31 à la 60’). Créteil va mieux, Chambéry n’est pas encore guéri.
Dans une rencontre très accrochée où les deux formations ont eu leur chance, c’est finalement sur un score de parité que Cesson-Rennes et Aix se sont séparés. Maxime Derbier et Mathieu Lafranchi (5 buts chacun), donnent le ton en début de premier acte, et les Bretons prennent les devants au tableau d’affichage (5-2 à la 6’). Mais rapidement les Aixois vont se rebiffer. Bien en place défensivement et avec un Yohann Ploquin efficace dans ses buts (15 arrêts), les Provençaux sont parvenus à faire déjouer leurs adversaires, pour ainsi prendre les commandes (13-14 à la 30’ puis 18-21 à la 44’). Alors que les partenaires de Klemen Cehte (7 buts) pensaient avoir fait le plus dur, les Bretons n’ont rien lâché, et sont parvenus à arracher le point du nul par l’intermédiaire de Sylvain Hochet (24-24 à la 60’). Aix peut nourrir des regrets, mais va devoir se contenter de ce match nul pour continuer à avancer. Cesson-Rennes met un terme à sa série de deux défaites consécutives.
Jusqu’au bout, Istres y a cru face à Saint-Raphaël, mais au final la hiérarchie a été respectée dans cette rencontre, et ce sont les Varois qui ont eu le dernier mot. Bousculés par une vaillante équipe istréenne, les co-équipiers de Raphaël Caucheteux (9 buts), ne sont jamais parvenus à creuser l’écart (7-8 à la 14’ puis 11-12 à la 24’). Malgré une avance de trois buts à la pause (15-18), les visiteurs ont tremblé en deuxième période. La faute à un Milan Kosanovic impérial dans ses cages (17 arrêts) et au trio Derot, Carou et Gerard qui a mené la vie dure à la défense visiteuse (30-31, 47’). Le relâchement en milieu de seconde mi-temps aurait pu être fatal au SRVHB, mais à l’expérience, les homme de Joël Da Silva sont allés chercher la victoire grâce à deux buts consécutifs d’Alexander Lynggaard en toute fin de match (32-33 à la 60’). Istres n’a pas démérité, mais ne décolle toujours pas au classement. Malmené, Saint-Raphaël a assuré l’essentiel avec ce succès.
Dunkerque a parfaitement maitrisé son déplacement périlleux à Sélestat. Rapidement, les Nordistes ont pris les commandes de la rencontre, pour ne plus les lâcher (5-9 à la 15’). Dans le sillage d’un Baptiste Butto excellent à la finition (7 buts), les visiteurs sont parvenus à contenir la pression de leurs adversaires. La partie n’a pas été de tout repos pour les champions de France, qui ont dû faire face à un Stevan Vujovic (8 buts) dans tous les bons coups (12-13 à la 28’ puis 21-23 à la 54’). Concentrés, les joueurs de Patrick Cazal ont su gérer leurs temps faibles, et trouver la faille dans la défense adverse dans les moments importants (22-25 à la 57’). L’USDK décroche son quatrième succès de rang en championnat (24-27 à la 60’), et reste dans le quatuor de tête. Sélestat n’était pas loin, mais a manqué de réussite pour espérer réaliser l’exploit. Les Alsaciens restent cantonnés au bas du classement.
Après avoir mené pendant plus de cinquante minutes, Toulouse a craqué face à Tremblay en toute fin de match, concédant sa première défaite de la saison à domicile. Pourtant, la première période est parfaitement maitrisée par les joueurs de Toni Garcia. Jérôme Fernandez (7 buts), donne le tempo, et les Toulousains suivent parfaitement le rythme (5-2 à la 6’ puis 14-10 à la 20’). Avant la pause, les Franciliens réagissent et reviennent à deux longueurs des locaux (17-15 à la 30’). De retour des vestiaires, les co-équipiers de Valentin Porte sont dans la cadence et parviennent tant bien que mal à tenir leurs adversaires à distance (23-20 à la 37’). Mais la machine haut-garonnaise va brutalement s’enrayer, la faute à un Aljosa Rezar décisif dans ses buts. Arnaud Bingo égalise (24-24 à la 41’), puis l’intenable Rémi Salou (8 buts) donne l’avantage aux siens pour la première fois du match (26-27 à la 45’). le Fenix a lutté, mais a fini par céder sous les coups de boutoirs des visiteurs (32-34 à la 60’). Le TFHB tient son match référence, Toulouse marque le pas.
De sommet, il y eut pendant une mi-temps durant laquelle Paris et Nantes se rendirent coup pour coup. D’abord Nantes qui prit vite les devants grâce à un jeu au tempo bien maîtrisé (2-6 à la 11’ puis 8-10 à la 18’) puis Paris qui a refait progressivement son retard en serrant un peu plus sa défense pour revenir à hauteur (12-12 à la 24’). Et puis, Jorge Maqueda prit un rouge dans les derniers arpents de la première période. Le tournant du match assurément. Paris ralliait d’ailleurs la pause avec 2 longueurs d’avance (16-14). Et dans le second acte, les locaux poursuivaient leurs efforts. Le « H », sans son artilleur de la base arrière droite, de surcroit défenseur précieux, peinait à se relancer (20-15 à la 37’) d’autant que Thierry Omeyer était bon dans les cages. Progressivement, les partenaires du jeune ailier droit Benoît Kounkoud (en photo) s’envolaient au score et l’emportaient (33-21 à la 60’)