Défait sur le fil à Cesson, Chambéry se devait de réagir au Phare face à Saint-Raphaël. Une tâche loin d’être évidente face à une formation du SRVHB bien décidée à conserver sa deuxième place au classement. Par l’intermédiaire de Morten Olsen (6 buts), les Varois prennent le meilleur départ (5-7 à la 12’). Les Savoyards ne s’affolent pas et répliquent, en infligeant un 5-0 à leurs adversaires (10-7 à la 17’). Joël Da Silva remobilise ses troupes et les Sudistes reviennent rapidement dans la course grâce à Raphaël Caucheteux (14-14 à la 30’). L’entame de la seconde période est très accrochée. Les deux formations se rendent coup pour coup et aucune ne parvient à se détacher (19-19 à la 43’). Emmenés par un Timothey N’Guessan tonitruant (12 buts, en photo), les locaux prennent petit à petit l’ascendant sur leurs visiteurs, et font le break à l’approche du money-time (25-22 à la 51’). Impérial en deuxième mi-temps (20 arrêts au total), Yann Genty enchaine les parades, et éteint tout espoir varois (29-26 à la 60’). Précieux succès pour le CSH qui revient sur le peloton de tête. Coup d’arrêt en revanche pour Saint-Raphaël.
Complètement atones en début de rencontre (1-9 à la 12’) et butant sur une défense provençale affichant beaucoup de maîtrise et de réussite, les Nîmois ont vite su que cette venue d’Aix, au Parnasse, n’allait pas se dérouler comme ils l’auraient rêvé. Car avec un tel débours la suite des événements se compliquait logiquement. Pourtant la troupe de Jérôme Chauvet s’est accrochée au point de revenir à une distance presque raisonnable de ses visiteurs (9-13 à la 27’) au prix de gros efforts. Mais Cehte (8 buts) et cie bouclaient tout de même les 30 premières minutes avec 5 longueurs de mieux (10-15).
Au retour des vestiaires, les Aixois retapaient du poing sur la table grâce notamment à un festival de Yohann Ploquin qui enchaînait les parades (19 arrêts). La marque augmentait donc logiquement en faveur du PAUC (10-18 à la 35’ puis 17-24 à la 49’). Malgré l’écart, la Green Team croyait encore à ses chances et Julien Rebichon (4 buts) et Pawel Podsiadlo (7 buts) montrait la voie aux leurs (22-25 à la 55’). Mais Aix, à l’image de Luka Karabtic (5/5 aux tirs et costaud en défense), ne craque pas mentalement et s’offre son 3e succès de la saison tout en grimpant à la 10e place. Nîmes est relégable.
Dos au mur, Istres se trouve dans l’obligation d’engranger un maximum de points dans sa salle, pour ne pas coincer dans la zone rouge. Cela passait par une victoire face à Cesson-Rennes. Les Istréens se montrent plus réalistes en début de match et prennent les commandes de la rencontre (7-4 à la 13’). Après une entame compliquée, les Bretons se mettent en ordre de marche sous l’impulsion de Romain Briffe (9-11 à la 20’). Une avance que les visiteurs vont conserver jusqu’à la pause, grâce en partie à un efficace Mickaël Robin (15 arrêts) dans ses cages (11-13 à la 30’). Le retour des vestiaires est difficile pour les partenaires d’Yvan Gérard (9 buts) qui buttent sur l’excellente défense visiteuse (12-16 à la 35’). Les locaux ne rendent pas pour autant les armes et s’accrochent tant bien que mal au score (19-20 à la 49’). Malgré une petite baisse de régime en fin de match, les joueurs de Yérime Sylla maitrisent leur sujet et signent un nouveau succès (22-26 à la 60’). Cesson-Rennes enchaîne sur un sixième match toute sans défaite toutes compétitions confondues. Istres s’enfonce un peu plus à la dernière place.
Sevré de victoire en D1 depuis quatre journées, Toulouse avait l’occasion de mettre un terme à cette série noire avec son déplacement à Sélestat. Après un début de match parfaitement maitrisé (0-4 à la 8’), marqué par un Cyril Dumoulin impérial dans ses buts, le Fenix s’est progressivement éteint, laissant le SAHB revenir dans la course (7-7 à la 18’). Avec un Frédéric Beauregard impeccable à la finition (9 buts) et un Richard Kappelin décisif sur sa ligne (11 arrêts), les locaux se rebiffent, et prennent les devants (12-9 à la 25’). Jérôme Fernandez (7 buts) inscrit le dernier but du premier acte et limite la casse pour Toulouse, qui rentre aux vestiaires avec deux buts de retard (13-11 à la 30’). L’entrée de Wesley Pardin dans les buts Toulousains en seconde période va être déterminante. Impérial, l’international français repousse une à une les offensives adverses, et permet aux siens de recoller au score (17-17 à la 42’), puis de prendre l’avantage (18-22 à la 50’). En fin de match, les Haut-Garonnais s’en remettent à Rémi Calvel (7 buts), pour appuyer leur avance, et les visiteurs s’imposent au final sur le score de 22 à 26. Toulouse marque des points importants pour son redressement, Sélestat peut nourrir des regrets.
Diminués par les blessures, Dunkerque et Nantes se retrouvaient aux Stades de Flandres pour un choc au combien important pour deux formations en quête de points. Emmené par sa jeune garde, le H domine l’entame des hostilités face aux Nordistes (1-4 à la 4’). Pas assez précis dans leur jeu, les Dunkerquois se retrouvent distancés au tableau d’affichage (7-12 à la 21’). Plus appliqués, eux, à l’image d’un Jordan Camarero en réussite, les visiteurs font la course en tête et rentrent aux vestiaires avec une avance logique de trois unités (12-15 à la 30’). Le second acte va être d’un tout autre scénario. Poussés par leur public, les locaux réagissent et se montrent plus entreprenants (15-15 à la 36’). Avec le renfort du jeune Tom Pelayo (17 ans) totalement décomplexé (5 buts), et d’un Julian Emonet (6 buts) en pleine réussite, l’USDK parvient à se sortir de l’emprise des Nantais (24-22 à la 54’). Les duels sont âpres et engagés et ce sont les Dunkerquois qui ont le dernier mot, au terme d’une rencontre d’une rare intensité (27-25 à la 60’). Les Nordistes retrouvent le chemin de la victoire, Nantes est stoppé.
Leader incontesté et incontestable du championnat, Montpellier pouvait asseoir un peu plus sa domination sur la D1, en cas de succès dans son antre de Bougnol face à Tremblay. Le MAHB débute idéalement la rencontre. Solides en défense, les Héraultais se projettent vite vers l’avant avec le diable de Dragan Gajic à la finition (5-2 à la 6’). Tremblay bute sur Arnaud Siffert (10 arrêts), qui fêtait son 400e match pro, et peine à suivre le rythme imposé par les locaux (8-5 à la 15’). Mais trop approximatifs, les Montpelliérains ne parviennent pas à se détacher au tableau d’affichage, et restent à portée des Séquano-Dyonisiens à la pause (16-12 à la 30’). En seconde période, les locaux gèrent leur avance (24-21 à la 49’), mais à trop gérer, les joueurs de Patrice Canayer se sont fait peur. La faute à des Franciliens accrocheurs, qui par l’intermédiaire de Audray Tuzolana (5 buts), sont parvenus à égaliser à moins de cinq minutes du terme (28-28 à la 56’). Mais malgré ce petit coup de pression, les co-équipiers de Vid Kavticnik (8 buts) ont parfaitement géré leur fin de match, pour décrocher un nouveau succès et consolider leur place de leader (31-30 à la 60’).